Seuls existent les commencements,
les aurores nouvelles,
qui nous tirent de nos nuits.
Être toujours voyageur de l'Aube.

vendredi 25 novembre 2016

95 - Il est temps de faire le point



( Vague approche de l’embryon d’une tentative de perception de l’essentiel du Chemin du Voyageur…)


Voilà plusieurs mois que je n'ai pas écrit ici. Normal. Je ne publie un billet que quand la nécessité intérieure s'en fait sentir au regard de mon parcours personnel, et sur des aspects que j'estime intéressant pour moi, (peut-être pour quelques lecteurs ? ?), en restant dans l'esprit du premier billet de ce blog.

Donc, je ressens la nécessité de faire le point pour essayer de mieux m'éclairer moi-même en tentant une expression suffisamment élaborée et compréhensible.

mercredi 25 mai 2016

94 - La Providence (suite)

(suite du billet précédent ...)


Et moi ?
Confiance en qui ?

La Providence n'est pas dans mon vocabulaire. Mais il y a en moi un guide intérieur à qui je fais confiance, et en qui j'ai confiance. Dans mon enfance, j'ai le souvenir d'une religieuse qui venait à la maison faire le catéchisme. Dans mon souvenir, elle n'a guère de visage, ni d’âge, juste une présence aimante. Elle compte parmi les femmes dont je me suis senti aimé. Elle me parla un jour de mon ange gardien. Je redoutais ce truc, dont on m'avait dit qu'il voyait toutes mes bêtises et s'arrangeait pour me punir. Il fallait le craindre et être sage, discipliné et bien travailler à l’école pour éviter sa colère.
Mais là, non. Elle m'expliqua qu'il était là pour m'aider à vivre sur le bon chemin, comme un ami, pour que je devienne un grand garçon. (Évidemment, je ne me souviens plus de ses mots exacts, je donne l’idée générale qui me resta marquée).
Disons que, en gros, l'ange gardien me voulait du bien et je pouvais l’écouter dans mon cœur. C'est peut-être la première personne qui ne me brandit pas la morale à laquelle il faut obéir, Cette femme me mit sur le chemin de l'éveil de ma conscience profonde.

mercredi 18 mai 2016

93 - La Providence.

— « Faisons confiance à la Providence ».
Combien de fois ai-je entendu ma mère prononcer cette phrase, mais surtout y croire totalement, indéfectiblement, comme un pilier central de son existence. Une force d'accompagnement de sa vie. une certitude que la Providence ne pouvait lui faire défaut, la décevoir, ne pas lui accorder ses bienfaits au cœur même des pires épreuves. D'ailleurs elle disposait de preuves irréfutables, incontestables, qu'elle donnait en exemple : — « C’est grâce à la Providence que… ».
Acte de foi. Permanence de foi. C'est au-delà de la seule croyance. On est alors loin du : — je pense que peut-être. — Il est bien possible que…
Non la certitude était là. La Providence nous protégeait et nous protégerait toujours.

lundi 14 mars 2016

92 - Intuitions d’enfance.

Que sont devenues mes intuitions d'enfance ?

il y a les rêves, les projets, les projections dans l'avenir, les : « Plus tard c'est moi que je serai… », les griseries, les : « on dirait que je… » qui ont accompagné l'enfance, avant que nous ne soyons rattrapés par la réalité de la vie telle qu'elle se présente.
Mais plus fondamentalement il y a les intuitions, plus fortes, plus pérennes, qui durent, qui reviennent, qui concernent ce qui pourrait être essentiel à la vie, à vivre, à accomplir.

mardi 8 mars 2016

91 - L’homme fidèle.

Petit préalable :
il ne sera pas question ici de la fidélité amoureuse au sens habituel du mot : fidélité en couple, etc. Je précise, car c'est peut-être souvent à cela que le mot fidélité réfère en premier.

Lorsque je regarde des personnes qui ont marqué positivement mon existence, c'est probablement celles en qui j'ai trouvé une constante de fidélité. Il y avait « quelque chose » auquel elles se montraient fidèle. Quelque chose qui avait trait avec les profondeurs de la personne.

samedi 20 février 2016

90 - La vie éternelle ?


Trouve-t-on une religion qui ne comporte pas une promesse d’une « autre vie ailleurs » après la vie terrestre ? Un survie de « l’âme », une renaissance corporelle, résurrection des morts, corps psychique débarrassé des lourdeurs de l’attraction terrestre, Eden, Paradis, … Là, un ou des dieux  nous attendent de pieds fermes, avec généralement un jugement divin d’accès ou non à un « endroit » plutôt merveilleux pour les « bonnes gens » et un endroit plutôt terrible pour les « mauvaises gens » …

vendredi 5 février 2016

89 - Prétendre….

Lorsque je publie un texte, évidemment je ne m’arrête guère  à l’environnement graphique de ce blog, sauf à me dire souvent que j’aime bien le look que j’ai choisi… Je ne m’arrête pas non plus à la phrase  épigraphe en tête de ce blog.
Là, je la relis … elle date de la création du blog. (2012)
Quelle prétention !
« relater la question de l’Homme » et avec une majuscule, s’il-vous-plait !
Alors certes il y a le mot « tentative »… mais quand même, pour qui il se prend ce mec !

vendredi 29 janvier 2016

88 - Dieu n’est PAS amour … (à ce qu'il parait !...)

Depuis huit ans, j'anime une à deux fois par an, et pour une durée de cinq à six jours, un forum de partage de textes écrits par en moyenne  25 participants, dans la durée. C'est le principe. Une sorte d'écriture en continu.
C'est une écriture totalement libre qui est proposée. Chacun écrit tout ce qu'il a envie. Aucun thème particulier n'est mentionné. L'écriture va de l'intime au poétique en passant parfois par de la fiction, mais dans la fiction, on voit bien la personnalité qui transparaît. Certains écrivent 9 à 10 heures d’affilé… voire plus…

mardi 19 janvier 2016

87 - Où il est question de la discipline.


Lorsque j'étais enfant, le concept de discipline comportait tout ce qui était interdit, autrement dit tout ce qui entravait ma liberté. Il s'agissait de se montrer conforme à toutes sortes de normes et d'obligations imposées, sans que pour autant il m’ait été expliqué leur nécessité… éventuelle… 
Il était encore moins questions d'en discuter les aspects et les prescriptions. Le principe global était simple : On obéit ! C'est tout ! Et à défaut la punition tombe !

mardi 12 janvier 2016

86 - Quel disciple ?

Répondant à un commentaire dans le billet précédent, J'ai écrit ceci :

(...) Quant à ce que tu dis fort justement : "lorsque le maître est parti, là c'est facile, on peut faire des paroles qui restent de son enseignement ce que l'on veut"
C'est juste en effet,on peut faire tout que l'on veut, au sens un peu tout et n'importe quoi…
Reste la question : comment exercer sa liberté tout en respectant la profondeur du message.
C'est toute la problématique du disciple.
Tu me donnes matière pour un prochain billet ....


Pourquoi respecte-on l’enseignement d'un Maître ?