Je n'ai pas explosé, mais c'était pas loin.
J'ignore si c'est bon pour ma santé de retenir où si je me prépare un ulcère….
Dans cette dernière hypothèse, j'attendrai, confiant, le miracle prodigué par Jean-Pôle-Dieu. Le gars qui vient d'être karchérisé canonisé.
Ben justement c'est la nouvelle paire de seins saints qui m'a fait dégonder….
Enfin presque ! Me suis con-tenu !
Quel cirque, mais quel cirque !
J'ai pas regardé à la TV - faut pas non plus vouloir ma mort ! - Mais j'ai vu le raout annoncé, ça a dû y aller de la soutane vibrionante !
Le Pape-à-la-mode, a lu un discours dont il n'a pas écrit une seule ligne, directement issu des zénark de la Curie !. Il n'a pas remonté les bretelles à tous ces nantis, chefs des chefs, prélats, zéveques et j'en passe, invités à la grande teuf à canons.
Il a pas fait comme son patron Jésus qui aurait foutu le bordel dans tout ça…
Pauv' Jésus il a du encore se tortiller sur sa croix, c'est pas bon pour lui, ça enfonce les clous plus profond dans la chair du Christ !
Ben voila !
On n'a pas mieux en magasin au Vatican !
Des sortes "d'incroyants" préoccupés par leur petit pouvoir et leur petite influence qui les bouffit d'orgueil.
Des politicards, des affairistes, des mielleux, ou des bourreaux (ça dépend des jours et des époques), des arrivistes, des conspirateurs de l'ombre pour être promu cardinaux avec appartements luxueux et limousine de fonction.
Et pdt ce temps là Jésus est en croix !
gueulant : "j'ai soif !!"
ce n'est pas facile de te commenter...
RépondreSupprimerJe te rejoins dans bcp de ce que tu dis concernant les dérives de l'Eglise...
(mais le ton avec lequel tu le dis peut effrayer parfois... il y a une telle colère!)
Mais je la comprends tellement bien cette colère. Moi même... sauf que moi je me tais, je ne dis rien...
Tu as au moins le courage de t'exprimer
Ceci dit cette histoire de double canonisation, ça me dépasse...
Ont-ils vraiment besoin de cette canonisation pour un meilleur au delà.
Mais sans doute le sont-ils pour plaire au peuple, qui réclamait pour le dernier Santo subito!!
Plaire au peuple... mais enfin! quelle hypocrisie!
Décidément non! je ne peux pas frayer avec ces gens...
Juste envie d'être plus proche de ce jésus qui rejetait toute religion, toute richesse, tout tentation de pouvoir!
Je n'ai que ma conscience pour légitimer mes propos concernant les religions et leurs pratiques, au regard du message évangélique.
SupprimerCeux qui me connaissent "en live" savent que je ne suis pas du genre à fermer ma G.....
"moi je me tais et ne dis rien" dis-tu....
Ce sont là nos libertés personnelles....
Je n'ai rien à en dire, encore moins à interpeller. Donc la suite n'est pas en ce sens.
Mais en lisant ça je pensais à ce passage de Jésus :
"Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus: Maître, reprends tes disciples.
Et il répondit: Je vous le dis, s'ils se taisent, les pierres crieront!"
(Luc 19/40)
Merci pour ce commentaire où tu soulignes des questions d'importance....
"Quelques pharisiens, du milieu de la foule, dirent à Jésus: Maître, reprends tes disciples.
SupprimerEt il répondit: Je vous le dis, s'ils se taisent, les pierres crieront!"
(Luc 19/40)
ou la la...
ça me fait un choc ces mots !!!
encore une petite chose
RépondreSupprimerLes mots de Jésus en croix que tu cites...
J'ai soif...
et on lui donne une boisson frelatée, alors qu'il disait avoir soif de nous les hommes
Quel gâchis: personne capable de comprendre plus loin...
Si, si ... ils y en a qui ont très bien compris....
SupprimerJean, par exemple qui était présent.
Sinon pourquoi relater cet épisode somme toute banal...
Juste une précision : la "boisson frelatée" que lui tend le soldat est un geste ambigu... Soit on y voit l'accomplissement d'une prophétie (il m'ont donné à boire un truc dégueu.... avait prédit je sais plus quel prophète...), soit c'est un "bon" geste du soldat, ce mélange étant considéré à l'époque comme quelque peu aneshésiant des souffrances...
Difficile de dire si j'en ris ou en pleure ???
RépondreSupprimerplutôt en pleurer je pense...
tellement c'est triste de voir tous ces gens endoctrinés depuis le berceau ! kéa
peut-etre que je me révolte pour ne pas pleurer.....
Supprimeroui voilà c'est ça! ...
Supprimerpour ne pas pleurer...
d'ailleurs j'entends tes larmes dans tes mots outrés!
J'ai été aussi totalement énervée par cette cérémonie de double canonisation.Cela n'a rien à voir avec l'enseignement du Christ. Je ne peux plus supporter toutes ces conneries et tout cet étalage de richesses, de vanités, de suffisances, d'orgueil et tous ces pélerins plus ou moins hystériques en transe, en état de soumission devant le Pape l' idole. Où est le divin la dedans?
SupprimerEt tous ces curés, évêques et cardinaux déguisés. Et pas une femme naturellement dans ce clergé mysogine.
Hélas Charlotte,
SupprimerTrois fois hélas !
Dans un monde d’interconnexion permanente, la canonisation était inévitable.
RépondreSupprimerCe sont deux prélats sociologiques, le premier en interne avec son vatican 28 et le second avec ses prises de position (très personnelles) sur le communisme.
Celui-ci, le François je ne sais plus combien, le sera également, notamment pour avoir téléphoné aux gens et twitter la bonne espérance.
Rien d'étonnant à cela; aucune colère possible me concernant. Je me rappelle à ce que le processus de canonisation est, a toujours été, soit un mode d'élection comme un autre. Et parmi les saints des calendriers, combien de despotes médiévaux ?
Le pape véritable doit bien se marrer, et personne ne le connait.
Tu as de la chance de vivre ce détachement et cette froide analyse, qui plus est pertinente…
Supprimerje me suis encore loin de me dépassionner sur ces sujets. ( Voir à quel point c'est récurrent sur ce blog…).
Il est des plaies dont la cicatrisation est un peu longue…
Cette tunique de Jésus, quelle épine dans leur pieds tout de même....
RépondreSupprimerEnfant je jouais à cache-cache dans la vieille église de ma ville. La lumière qu'il y avait, et ce silence doré. Et Lui sur sa croix que je croyais voir sourire parfois, amusé par cette petite bande de galapiats. L'un de mes plus beaux souvenirs. On est bien loin dans cette simplicité lumineuse des ors et de la pompe (à fric) du Vatican. Je me suis fâchée très tôt avec l'Eglise, je crois qu'instinctivement j'étais déjà consciente qu'ils avaient trahi celui que j'aimais.
Touché par ton commentaire - Parce que je m'y retrouve pleinement : des souvenirs analogues d'enfance (voir mon billet N°8 : transgression vacancière) - et aussi sur la fâcherie avec l'église qui, je le ressens à l'identique avait "trahi celui que j'aimais".
SupprimerJe forme le souhait que tu l'aimes encore....
C'est plus que ça: il est en moi. Il fait partie de moi. Le bien qu'il me fait en ne me jugeant pas même quand la colère m'agite négativement. Il est la lumière qui me fait avancer dans le noir...pourtant je n'ai pas la "foi". Je crois qu'il m'aime aussi pour ça, pour mes doutes. :)
SupprimerJe vais lire ton billet et de mon côté je republierai ce texte dont je te parle. Bon dimanche à toi.
Le "plus que ça" me réjouit.....
SupprimerPas la foi ? - Qu'est ce que ça veut dire la foi ?.... Est-ce que ce n'est pas une histoire d'amour ?
Celui en qui je me fie parce qu'il est fidèle et que j'ai vécu, éprouvé, ressenti cette fidélité indéfectible....?
foi = fides = confiance.
J'ai vu tellement de personnes avoir une drôle de foi. Du genre de celles qui ne cherchent rien, ne posent aucune question, n'a aucun doute, une foi moutonnière (il en est que cela contente et c'est très bien si cela les rends heureux) J'avais besoin, un besoin viscéral d'autre chose. D'un autre regard, une autre approche.
RépondreSupprimerIl me semble qu'il faut distinguer la foi, qui relève d'une expérience relationnelle personnelle et intime avec… « Quelqu'un » générant toutes les questions que cela pose sur bien des registres ; et la (ou les) croyance(s), souvent adossées à une culture (chrétienne dans notre civilisation) dominante dans les esprits et associée à la pratique des cultes religieux (permis/interdits) dans lesquels tout est fait pour que l'on ne se pose pas de questions, pour qu'on exécute les rites prescrits sous peine de châtiment.
Supprimeril s'agit de bien exécuter tout ce qui est prescrit par l'autorité religieuse pour avoir plus tard une place au Ciel...
je suis comme toi. J'avais besoin du tout autre approche.
Je ne l'ai pas trouvée au sein de ces systèmes religieux, découvrant parfois avec effroi, que les prêtres et prélats étaient des fonctionnaires de la religion mais n'avait pas à "la foi par expérience"… ils avaient seulement des connaissances livresques, des « messages de morale chrétienne à faire passer », et des sacrements à distribuer en respectant au geste près le protocole défini par le Vatican. La plupart d'entre-ex avaient d'ailleurs été recrutés manu militari vers 9/10 ans, pour être enfermé dans les petits séminaires, puis rejoint les grands séminaires, puis pour être labellisés prêtres… et il ne faut guère s'étonner que ce processus favorisé toutes les déviances que l'on a pu constater, sexuelles ou autres… C'est ce qui se pratiquait en France jusqu'au début des années 1960… Ce n'était donc pas il y a cinq siècles…
Mais quand même Alain, pour en revenir à ton billet: ne ressens-tu pas parfois un immense chagrin, voire un certain désespoir face à ce qui a été fait de ce merveilleux message d'amour qui nous a été donné?? Quel immense gâchis...
RépondreSupprimerOui, Désirée, j'ai versé des larmes amères.... J'oscille encore entre désespoir et colère.... Mais dans le désespoir on se perd dans le silence. Dans la colère, on réagit et dénonce.
SupprimerJ'espère un jour trouver une paix relative dans mes démêlés intérieurs avec la religion. Certains me disent : "laisse béton ! Ils n'en valent pas la peine !...."
Mais pour moi l'indifférence ou le silence envers ceux qui sont dépositaires de ce Trésor, de ce message d'amour, comporte un insupportable. Ce serait comme de voir devant moi quelqu'un battre un enfant, et passer mon chemin en disant "laisse béton, c'est pas tes oignons...."