Seuls existent les commencements,
les aurores nouvelles,
qui nous tirent de nos nuits.
Être toujours voyageur de l'Aube.

lundi 6 décembre 2021

121 — mais qui donc est-il ?

Ça se passe tout en marchant en chemin. C'est pas une balade, c'est un déplacement. Aujourd'hui on dirait c'est un staff en déplacement professionnel avec le patron.

Jésus va de village en village avec ses disciples, parce qu'ils ont choisi d'aller ainsi pour qu'on entende ce qu'ils ont à dire, Jésus surtout. Aujourd'hui on dirait parce qu'il fait le buzz dans le coin. C'est qui ce mec ? J'aimerais me faire une opinion en le voyant.

dimanche 14 novembre 2021

120 — Proche et à ma porte.

Certains textes de l'Évangile ont des allures d'apocalypse, au sens commun du terme, la catastrophe finale dont on ne se remettra pas. C'est le cas de celui d'aujourd'hui. « En ce temps-là après une terrible détresse, le soleil s'obscurcira et la lune perdra son éclat. Les étoiles tomberont du ciel (etc. etc.…) ».

jeudi 4 novembre 2021

119 — À propos de comportement



« J'ai délaissé ce blog depuis août », c'est l'expression qui me vient en reprenant contact « avec lui », comme si je le personnalisais. C'est vrai que d'une certaine manière il représente une part de moi-même. Mon autre blog est assez relationnel, celui-ci est fondamentalement méditatif, mais en présence de qui veut bien venir ici. J'en avais expliqué les raisons au tout début. Elles demeurent.

Depuis le 10 août, date du dernier billet, ça ne fait même pas trois mois. Alors pourquoi je dis délaissé ?

mardi 10 août 2021

118 - La tempête apaisée.

 Relecture du début de mon billet 117 (le précédent), à propos de cette sorte d'assainissement qui se déroulait progressivement en moi. Tout à coup m'a traversé : « la tempête apaisée », la mienne en quelque sorte, et puis très vite j'ai pensé à l'épisode éponyme de l'Évangile, que je suis allé relire.

mardi 22 juin 2021

117 — Vers une fin de conflit ?

 Voilà sept mois que je n'ai pas écrit ici.

Ce n'est pas que le voyageur soit resté en panne de voyage, mais parfois on progresse dans le silence et la solitude, bivouaquant en chemin sans rencontrer quiconque. Je parle ici de rencontre d'intériorité à intériorité, pas de bavardages qui risquent toujours d'étouffer ce léger bruissement du vent divin dans les feuilles des arbres de la terre intérieure.