"Que Dieu meure de la violence des religions, voilà qui mérite d’être souligné."
Cette phrase est écrite par un prêtre qui tient blog, que je lis régulièrement depuis environ trois ans. Je me suis plus d'une fois confronté avec lui par commentaires interposés. Je regrette quelques propos outrés, et en même temps le fait qu'ils me débordent encore est le signe évident que mon contentieux avec la religion est loin d'être clos. Cependant, je ressens bien la lente progression qui se fait en moi par ce dialogue « serré » avec un homme dont j'apprécie la profondeur de pensée est sans doute l'intensité manifestée de sa foi. Je dis cela parce que, en relisant certains de mes commentaires de 2011, j'identifie en moi avoir aujourd'hui un peu moins de fiel et de dureté, une plus grande ouverture à me laisser recevoir des propos qui m'interpellent et font lentement leur chemin en moi.