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Être toujours voyageur de l'Aube.

lundi 2 mars 2020

112 - Respecter la croissance humaine


Il en est question dans une parabole archi connue : « Le bon grain et l'ivraie ». C'est l'une de celles de la série appelée « Les Paraboles du Royaume des cieux ».
Pour ce qui est de ce royaume, j'ai plusieurs fois évoqué ce que cela signifiait pour moi. En particulier ici en 2015 ( extrait) :

Cette perception du Royaume intérieur, au fond de soi. Combien mon être profond est cette dynamique positive qui me propulse en avant dans l’accomplissement de mon humanité personnelle.
C’est une vision courte si je la réduis à ma seule personne. 



En revanche si je me ressens comme parcelle d’une forme de l'humanité entière, à laquelle « j’appartiens », comme la planète appartient à un Système en interaction et ne peut s’en extraire, alors c’est tout autre chose, une autre dimension me relie et m’enracine dans un Réel, et non dans les vapeurs imaginaires ou la projection dans je ne sais quel « Grand-Tout » échevelé où je pourrais m’enfuir par la pensée qui l’invente et l’imagination qui l’embellit…

Dans ce champ qu'est le royaume intérieur, à l'origine, fut semé du bon grain. Par la suite « un ennemi » sema de l'ivraie, cette graine réputée pour ses effets possiblement hallucinatoires. L'ensemble commence à pousser dans le royaume intérieur. Faut-il immédiatement aller arracher l'ivraie ? Jésus l'interdit. Il faut attendre le temps de la moisson. Le temps de la maturité humaine.
D'autant plus que le blé et l'ivraie sont deux plantes qui se ressemblent.

Il faut impérativement respecter ce temps de croissance, de mûrissement, de développement de l'ensemble. Le bon blé…
— « Développe les bonnes graines qui sont en toi » disait mon père lorsqu'il portait un vrai regard de père sur son fils.
… Et puis le reste… qui se développera aussi. Les mauvais choses que l'on se trimbale, les erreurs, notre capacité à faire mal volontairement ou non, à cultiver tout et n'importe quoi, surtout n'importe quoi quand il est question de nos conneries.

Ne pas vouloir mettre de l'ordre avant l'heure. Et surtout ne pas faire cela depuis l'extérieur. Ne pas éduquer par amputation, de peur de gâcher les bons épis de blé. Combien de comportements néfastes et de massacres sommes-nous capables, y compris à l'égard de ceux que l'on dit aimer.
Heureusement, les propos bibliques sont repris par la sagesse populaire, qui est finalement une vraie sagesse. « Avec le blé se cueille et la paille et l’ivraie. »

Ça doit être ça la confiance et la foi : Le respect de la croissance humaine, de ses étapes. C'est valable dans l'éducation. Et c'est peut-être en premier valable pour soi. Se respecter dans ses étapes de développement. Ne pas vouloir brûler ce champ intérieur parce qu'il y aurait des mauvaises herbes. Au risque de tout brûler et de devenir un désert intérieur, une terre aride.
Ça permet juste de vivoter une terre aride. Ça ne permet pas de vivre pleinement, et donc de donner.

J'ai mis du temps à comprendre ça. Comme s'il valait mieux une terre débarrassée des mauvaises herbes, mais dévastée. Plutôt que d'une terre riche où poussent le meilleur mais aussi le moins bon et parfois le pire.

La parabole dit qu'il faut attendre la moisson.
C'est quoi la moisson ?
C'est l'âge mûr probablement. (Et on peut être mûr bien jeune…) Là où l'on est capable d'un discernement valable à partir de sa conscience profonde. Là où l'on est capable d'accomplir effectivement et concrètement ce qui est dit dans la parabole en question :
« à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. »

Les moissonneurs, c'est nous, et c'est chacun de celles/ceux que l'on accueille dans cette terre intérieure parce qu'on les considère comme de bons moissonneurs capables de nous assister dans ce tri nécessaire.

À mon âge avancé, j'aime faire le tour de tous les moissonneurs et moissonneuses qui ont jalonné mon parcours de vie. Celles et ceux par qui j'ai pu mettre de l'ordre en moi-même, cultiver mon royaume intérieur, l'ouvrir et l'offrir au monde, au moins un petit peu, comme j'ai pu.
Celles et ceux qui m'ont accepté avec mes petits grains de blé et l'ivraie parfois envahissante.
Comment ne pas avoir une infinie gratitude d'avoir pu aller à la découverte de l'immense oasis luxuriant de ce royaume intérieur. Et comment ne pas désirer y inviter tous ceux qu'on aime.


Cette dernière chose n'est pas la plus simple. Comment partager à ce niveau-là. Surtout lorsqu'on a l'impression de parler dans le vide ou dans le désert…

22 commentaires:

  1. Merci de cette belle compréhension de cette parabole.
    Michèle

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    1. Merci, Michèle, pour votre passage par ici.
      Venant de votre part, votre commentaire me touche.

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  2. Bonjour Alain,
    ce n'est pas parce qu'on ne commente pas qu'on ne lit pas.
    La preuve... ou l'anti preuve, c'est selon ;-)
    Belle journée à toi

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    1. Merci de déposer un petit mot, chère Ambre,
      C'est toujours sympathique de savoir qu'il y a des lecteurs…
      ;-)
      Belle journée à toi également…

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    2. Je confirme: je te lis Alain, je lis ce que tu écris sur tes deux blogs, mais souvent, je ne sais pas forcément que "répondre".
      Je suis comme ça également à l'oral, j'écoute, mais je ne parle pas! :-)
      Bonne journée!

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  3. J'aime passer par ici, une fois, deux fois ou plus. J'aime l'exigence de ce que tu écris. Je te l'ai déjà dit : j'hésite souvent à commenter. Aujourd'hui, ton texte m'a renvoyée vers le passage de Mathieu, 13, 24-30 que tu évoques. Je voulais revenir aux sources de ce que à quoi tu fais mention. Ce que j'en ai compris m'a semblé tellement vaste que j'en aurai pour des jours et des jours à méditer. Il y a la question du Jugement dernier et de ce qui se passera à ce moment-là. Cette question concerne les croyants. On pourrait aussi considérer la question sous l'angle de notre vie géographique et humaine. Notre vie qui nous fait rencontrer tant de frères humains, qui ne sont pas toujours frères, pas toujours humains, mais qui ne manquent pas non plus d'humanité ni de fraternité. Difficile dans ces cas-là, de trier, de ne pas "jeter le bébé avec l'eau du bain", de ne pas être dans le rejet et de "comprendre" au sens étymologique du terme, à savoir "prendre avec". Il y a aussi ces parties de nous-mêmes que nous ne voulons pas parfois reconnaître, nos "ivraies" que nous voudrions cacher aux autres et surtout nous cacher à nous-mêmes pour nous persuader que nous sommes meilleurs. Nous persuader que "les méchants, c'est pas nous". Ces aspects font cependant bien partie intégrante de nous et nous aurions tort de les rejeter. Car les rejeter est le plus sûr moyen de les laisser avoir de l'emprise sur nous.
    ah! que de réflexions! Là où je ne suis pas, mais pas du tout d'accord avec toi, c'est quand tu parles de parler dans le désert... je te l'ai déjà écrit : "s'il n'y avait qu'une personne... cela vaudrait la peine"

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    1. Tes réflexions sont très intéressantes en effet.
      Il y a cette nécessité du consentement à la réalité de qui nous sommes quelques soient les facettes. C'est un travail de longue haleine me semble-t-il. Probablement que nous ne l'achèverons pas.
      J'aime beaucoup ce que tu dis sur le « rejet du négatif » qui est la meilleure manière de lui donner de l'emprise sur nous par manque de lucidité sur le réel.

      Pour ce qui est du « Jugement dernier », outre que l'hypothèse ne fait pas trop partie de mon paysage, ce n'est pas un moteur pour moi, ni dans le sens d'une récompense, ni dans le sens d'un châtiment. Cela m'apparaît plus comme une « invention religieuse » pour gérer les troupes et les canaliser dans le bon sens… si tant est qu'il y ait un bon sens… Menacer du feu de l'enfer ça marche très bien pour faire rentrer dans le rang les brebis égarées… on a même inventé comment il était possible de réduire son temps de peine dans l'au-delà, en donnant beaucoup d'argent à l'église ici-bas ! Le commerce, ça marche partout…
      il y a intérêt à mettre dans le cercueil tous les justificatifs fiscaux nécessaires pour justifier de tout le fric qu'on a laissé aux curés ! Ça peut servir à la résurrection des morts !

      Je plaisante bien sûr… plus sérieusement si jugement il doit y avoir, si c'est avec la manière dont Jésus jugeait et pardonnait par amour et avec amour, alors, y a rien à craindre ! On aura le choix d'en être ou de ne pas en être, librement.
      C'est pour moi la leçon des « deux salopards» qui encadraient Jésus sur la croix. L'un a insulté Jésus, l'autre a pris sa défense. Question de choix personnel !
      Le fils qui est allé faire pis que pendre fut accueilli à bras ouverts par son père, parce qu'il avait fait le choix de revenir en confiance . un choix personnel là encore.
      Nous, pauvres humains, n'arrivons pas à la cheville de l'ampleur de l'amour divin…
      et donc nous ne croyons pas à cette ampleur.

      Merci beaucoup d'avoir pris la peine de commenter. Je ne sais pas ce que tu crains. J'ai tellement le sentiment qu'ici on est entre « gens de bonne volonté »…

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  4. Charlotte05 mars, 2020

    J'ai beaucoup appris en te lisant . Je connaissais vaguement cette parabole mais elle ne m'avait jamais parlé. De plus j'ignorais totalement que l'ivraie était du mauvais grain .
    Merci pour ce partage très riche.Tu devrais venir faire les homélies du dimanche à la messe.Ce serait drôlement plus instructif et lumineux.

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    1. Bien sûr, si on ne connaît pas la différence, la parabole ne peut pas faire sens.
      Il n'y a pas de risque que j'aille prêcher dans une église, je n'y ai pas mis les pieds depuis au moins 25 ans ! Enfin si, à de rares occasions : pour des enterrements religieux. Vu comment ça se passe, pas question d'y revenir un jour…
      J'ai d'ailleurs pris des dispositions écrites de rejet de toutes obsèques religieuses. Ma famille en est informée.

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  5. Je suis d'accord avec Dad, tu ne parles pas dans le désert, tu as tellement à dire, parce que tu as beaucoup de vécu, la moisson est riche et enrichissante chez toi. C'est dans la bible il me semble qu'il est dit qu'une personne qui trouve le royaume en elle en fera bénéficier sept générations après elle et sept avant elle (avant elle, cela me questionne, mais étant donné que le temps est relatif !!!). J'aurais beaucoup à dire au sujet de l'ivraie que je connais bien, mais mon pc est en panne et je dois écrire avec un stylet... très malcommode. Mais je reviendrai et j'adore lire les commentaires aussi. kéa

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    1. J'aime aussi lire les commentaires
      Il me semble que c'est "sept générations après elle"
      Bonne journée Kéa

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    2. Bonne journée à toi aussi Ambre. kéa

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    3. @ Kéa
      Ce passage de la Bible des sept générations, je ne le connaissais pas. Sept un chiffre chargé de plein de symboles. Cela doit être pour cela que j'ai sept petits-enfants ! :-)
      Et bien tu peux revenir quand ton PC aura cessé de te causer des ennuis…
      car moi aussi j'aime beaucoup lire tes commentaires, aussi ceux des autres évidemment, et y répondre amène toujours un peu plus loin dans mon propre cheminement. C'est une chance.

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  6. Ton texte m'évoque une situation que j'ai vécue qui n'est pas tout à fait la même que l'histoire du bon grain et de l'ivraie... mais qui a à voir avec le fait de séparer (de couper et de lier).
    J'avais chez moi une plante qui avait prospéré au point de faire cinq ou six boutures qui entouraient la plante mère. Au bout d'un moment les boutures ont grandi au point d'écraser la plante mère et en ayant elle-mêmes peine à grandir puisqu'elles étaient elles aussi écrasées. Je me dis, la seule solution c'est de couper dans les racines pour écarter ces plantes les une des autres. Naturellement, les racines étaient emmêlées. Je pris des ciseaux en veillant à laisser sous chaque bouture le plus possible de racines. Et je replantais le tout... heureuse de la vie qui allait pouvoir grandir chez la mère comme chez les enfants... Au bout de quelques semaines... toutes les plantes sont mortes! Je n'avais pas su où il fallait couper! Depuis ce jour, chaque fois que je me sens retenue par quelque chose qui m'empêche d'avancer, je dis à Dieu (parce qu'on peut lui parler librement sans qu'il se formalise) : "Sépare toi-même ! Sépare - unis ! Au secours, sépare - unis !" Et pour moi ça marche. Comme il n'agit pas par dessus ma (nos) tête(s), il me (nous) donne progressivement l'esprit de discernement dans la paix et l'art de se laisser mener par lui. Question d'expérience, pour moi ça marche... à chacun de voir... mais quand on se sent prisonnier, on peut toujours tenter !

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    1. C'est toujours intéressant de référer à l'expérience réelle, et aux réalités de la nature telle qu'elles existent et se déploient. D'autant que nous sommes de « cette nature ».
      J'ignore pourquoi cela n'a pas fonctionné. Je me souviens que mon père parlait de « démarier » les plantes pour un meilleur rendement. Mais on ne va pas faire de la botanique. L'important étant le sens que tu donnes, l'enseignement que tu en tires.

      J'espère ne pas trahir ta pensée si je retiens : ne pas savoir par soi-même ce qu'il faut faire ou comment s'y prendre, et demander à Dieu d'agir lui-même. Ou plutôt de t'apprendre à progresser dans l'esprit de discernement.
      Cela m'interpelle. Finalement c'est un peu : à quoi à qui je fais confiance « à l'intérieur de moi » qu'est-ce qui me guide. Et qui est mon guide et quelle est son origine.
      La réponse est en substance : Dieu procède.
      Est-ce que c'est un peu cela ? Ou est-ce que je te trahis ?

      Cela me fait penser à ma mère disant souvent : « il faut faire confiance à la Providence ». C'était viscéral chez elle. Elle était certaine que les choses s'accompliraient alors dans le bon sens. En ajoutant comme ingrédient quelque chose du genre « aide-toi et le ciel t'aidera ».
      Étant un sale gamin, je rejetais un peu tout ça. Mais avec le recul (et paix à son âme) et surtout ayant relu ses écrits à ce sujet, je me dis qu'elle avait une foi intense.
      Parfois j'envie cette intensité.
      Il doit y avoir quelque chose de même nature chez toi…

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    2. Ma question est effectivement : "à quoi à qui je fais confiance « à l'intérieur de moi » qu'est-ce qui me guide. Et qui est mon guide et quelle est son origine." Et la vie est faite d'une alternance de jours et de nuits. Quand je suis dans la nuit, je n'y vois rien ! L'angoisse me saisit et je désire évidemment en sortir... heureusement ! J'ai mal mais j'ignore d'où ce mal provient. Car d'une part on ne sort pas de soi sans que cela fasse mal... et d'autre part on ne peut pas se déprendre de soi par soi-même : on a besoin de l'Autre ou/et des autres. Le bon grain c'est ce qui pousse vers (fait grandir) la déprise de soi et nous rend libres pour aimer... mais,il est emmêlé avec de la mauvaise graine qui me pousse à croire qu'être libre c'est faire ce que je veux sans tenir compte des autres ou en voulant leur être supérieur. Alors je crie vers Dieu : "Pas sans Toi mon Dieu (pas sans l'Autre), pas sans les autres !" C'est tout ce que je veux car la liberté et la vie sont par là. Et je ne peux pas savoir comment m'y prendre (pour me déprendre) mais je crois que cette prière-là Dieu l'exauce toujours ! C'est , selon moi, de cette prière dont il est question dans l’Évangile:

      "« Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira. Ou encore : lequel d’entre vous donnera une pierre à son fils quand il lui demande du pain ? ou bien lui donnera un serpent, quand il lui demande un poisson ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !" (Mt 7,7-11).

      Moi je peux dire que j'ai l'expérience que ça marche même si à chaque passage dans la nuit je me dis : "sûr, cette fois ça ne marchera pas !"

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  7. Personne n'a un royaume intérieur où ne poussent que des grains de blé, il y a toujours des mauvaises herbes mais peut-être faut-il s'en occuper le moins possible et se centrer surtout sur les bonnes graines et les aider à fructifier

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    1. Je crois en effet que c'est la meilleure chose à faire. Lutter contre ces défauts, ça ne donne guère de bons résultats. En revanche, cultiver ses talents et ses qualités, ça c'est productif et ça fait du bien pour soi et autour de soi…
      alors ! Il n'y a plus qu'à !…

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  8. Ah... la dualité du bien et du mal... Éternelle mise en garde. Comme il est dit si bien plus haut, les deux sont intimement liés ; il suffit au propriétaire, de faire le bilan : y a t'il plus de blé que d'ivraie dans son champs ?
    ;-)

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    1. Et oui ! La tentation est forte. C'est tellement simple.
      À chacun de regarder le champ intérieur dont il est propriétaire. Et de voir ce qu'il garde et ce dont il se sépare.
      Content de te voir par ici

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  9. Bonjour Alain, je fais aussi partie des tes "suiveurs", enfin surtout sur ce blog que j'apprécie énormément. Non tu ne parles pas dans le désert. nous sommes "oreilles" et nous t'écoutons.
    As-tu lu "Le Royaume" d'Emmanuel Carrère ? Une lecture que j'ai faite il y a plusieurs années et que j'ai partagée ensuite avec ma plus jeune fille.
    Ne pas moissonner trop tôt. Une autre expression dit "ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain".
    Personnellement, j'aime bien la parabole des ouvriers de la onzième heure (Matthieu 20, 1-16).
    Bon weekend de Pâques.
    Marie

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    1. Merci Marie. Mon week-end de Pâques fut dense et plein de surprises. Rien de désagréable, mais plutôt surprenant dans le vécu et certains échanges.
      J'ai lu le livre que tu cites. Pas jusqu'au bout. Il faudra peut-être que je le reprenne.
      Moi aussi j'aime beaucoup les ouvriers de la onzième heure, c'est plein d'enseignements.
      J'espère que tout va bien pour toi et tes proches.

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