Trouve-t-on une religion qui ne comporte pas une promesse d’une « autre vie ailleurs » après la vie terrestre ? Un survie de « l’âme », une renaissance corporelle, résurrection des morts, corps psychique débarrassé des lourdeurs de l’attraction terrestre, Eden, Paradis, … Là, un ou des dieux nous attendent de pieds fermes, avec généralement un jugement divin d’accès ou non à un « endroit » plutôt merveilleux pour les « bonnes gens » et un endroit plutôt terrible pour les « mauvaises gens » …
Qui décide les bons et mauvais ? LA Divinité évidemment !… Mais , grands prêtres, gourous, initiés, illuminés, demi-dieux, les curés, druides, messies, prophètes, etc… intermédiaires entre les dieux et les hommes « savent » les critères, par « inspirations divines », messages reçus 5/5, rêves divinatoires, cultes divers, marc de café, entrailles encore toutes chaudes d’animaux, révélations, « bon sang, mais c’est bien sûr! », études approfondies des textes ésotériques, sacrés, thaumaturgiques, etc….
Suffit de leur obéir et tout ira bien pour nous le « commun des mortels »….
Ouf !! Sauvés !! Merci les initiés !
Et si par bonheur on est choisi par la divinité pour un sacrifice humain… on ira direct au domaine des dieux, même pas besoin de pass Navigo !….
— Est-ce que je crois à « tout ça » ?
— Est-ce une réalité ?
— Un doux rêve sympa ? (quoique, si on n’a pas une vie exemplaire et conforme à sa religion qui s’impose… ça craint !!…)
— Ça va se passer comment et où ? (là, j’ai quand même une foultitude de choix parmi les centaines de religions disponibles, qui ont des propositions multiples et variées « de vie après la vie », que c’est un bonheur tout ce panel disponible !….Et même je peux fonder la mienne de religion si je veux. Sur internet en 3 clics ça peut se faire….).
Des millions de gens croient en une « autre vie », plusieurs milliards même probablement….
Moi, aujourd’hui … Non ….
J’y ai cru évidemment….. Dès la prime enfance l’éducation chrétienne me fut inculquée. Comme 98 % des gens de ma génération. Dieu existait. Le Paradis aussi, L’enfer également. Ça ne posait AUCUN problème, c’était l’EVIDENCE comme le nez au milieu de la figure… le Dieu qu’on m’instillait était plutôt du genre « qui aime bien châtie bien »… Il m’aimait donc beaucoup, puisque j’étais beaucoup châtié…. comme le « sale gosse » que j’étais….
Je ne reviens pas sur les évolutions personnelles dont j’ai largement rendu compte depuis 4 ans ici.
C’est que je crois que, si divin il y a, il n’est qu’au présent de ma vie. Ici. Maintenant. Dans l’amour manifesté.
Ce qui a tout changé, c’est évidemment la manière nouvelle dont j'ai abordé la personne de Jésus à travers les divers écrits qui le concernent. Et ceci directement, sans référer aux penseurs-à-ma-place.
Il m’est apparu alors que le message de Jésus est fondamentalement quelque chose qui concerne le présent. Et non pas bien plus tard dans un quelconque ailleurs . Toute son action est au présent. Le Royaume c'est maintenant, comme je l'ai développé dans mes textes précédents (notamment les billets 85, 62, 61) Le messie attendu, n'était pas venu prêcher : « ça ira mieux demain ». Lorsque, Jésus guérit c'est immédiatement. Il n'est pas question de prendre des potions qui feront effet dans quelques temps…
Il mène une action au présent, qui plus est efficace, jusqu'au dernier moment. Il EST ce qu'il fait. Sa parole est acte dans l'instant.
Je comprends l’exclamation de l'apôtre : « Tu as les paroles de la vie éternelle ». Comme une vie redonnée devient, dans l'instant, éternité. Elle prend toute son importance et tout son poids à l'instant présent.
Je ne sais pas pour vous, mais cette expérience palpable dans ma petite existence, est quand même bien plus exaltante qu'une sorte d’hypothétique paradis, je ne sais quand ni où, dans les siècles des siècles...
La religion chrétienne, inventée après la mort de Jésus, a pourtant repris cette thématique ancienne : paradis/enfer… Elle met alors en place tout un dispositif complexe et des doctrines diversifiées auxquelles il faut adhérer, et des pratiques par lesquelles il faut passer, pour pouvoir enfin accéder à l'antichambre de ce fameux royaume…
Jésus, lui propose une relation directe avec celui qu'il appelle « son père », sans intermédiaire, en quelque sorte directement du producteur au consommateur, et, bien évidemment, cela ne me plaît pas à la religion qui préfère largement avoir le monopole de l'accès au paradis ou du rejet en enfer, globalement repris dans la formule bien connue : « Hors de l'église il n’est point de salut ! »
c'est au demeurant une manière tout à fait classique d'assurer pouvoir et domination sur les adeptes baptisés.
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Alors, évidemment, Jésus parle de la vie éternelle lui aussi.
Et moi je crois à la vie éternelle qu’il propose. Sauf que ce n’est plus du tout la même. Puisque finalement c'est excessivement simple…
Jésus, pour parler de lui-même, emploie souvent la métaphore du berger. Il déclare : « Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. »
Si on rapproche cela des paraboles du royaume, on voit bien que cette vie éternelle, c'est ici et maintenant, qu’elle est donnée aussitôt, pas à une date ultérieure qui sera précisée par la suite…
Les conditions sont assez simples aussi :
— Entendre sa voix… c'est-à-dire le connaître. le reconnaitre. Et accorder du crédit à sa voix.
— Être connu de lui ce qui suppose une rencontre en réciprocité.
— Et le suivre… c'est-à-dire accueillir son enseignement d’amour universel et essayer d'en vivre. Autrement dit vivre le double mouvement de la respiration intérieure : aimer et être aimé.
C’est donc très simple.
Et en même temps c'est assez compliqué, justement parce que c'est simple…
Car cela demande une grande simplification personnelle. On emploie parfois le mot « conversion » comme s'il fallait faire un demi-tour à 180°. Changer radicalement de mode d'existence. Mais ça ne sert pas à grand-chose, s'il n'y a pas une transformation, un changement venu de l'intérieur de soi.
Et donc il nous appartient de contribuer à ce changement intérieur. C'est-à-dire de se mettre à l'écoute de sa voix, qui se dit principalement à l'intérieur de soi au niveau de la conscience profonde.
Est-ce que ça fonctionne ?
Il me semble qu'on peut dire que oui, à condition que l'on n'oublie pas la suite dans le passage que je cite : « … Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ». Ce qui veut dire qu'il faut une relation à un plus grand que soi-même. je ne vais pas revenir sur cette thématique. Je l'ai déjà longuement développée.
Est-ce que j’y arrive ?
Pour une part, il me faut oser répondre un petit oui… En tout cas je me vis en chemin. Et je ne crois pas être à des milliers de kilomètres du royaume… et d'ailleurs, il est là, j'y suis. Ce qui ne veut pas dire que j'y demeure en permanence. Et cela malgré mes nombreuses défaillances et même si je suis un mouton noir.
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Pour ceux qui ont reçu une éducation chrétienne et qui lisent ces lignes, on me fera certainement remarquer qu'il y a aussi la question de la « résurrection » qui veut dire revenir à la vie après être mort. Il y aurait donc un au-delà où Jésus serait allé (après sa mort, il serait descendu aux enfers, suivant le credo chrétien), puis il serait revenu à la vie (ressuscité des morts selon le même credo). Et puis assez rapidement, remonté au ciel pour s’asseoir à la droite du Père (toujours suivant le même credo).
Et donc c’est quoi cette histoire de résurrection ?
bonne question !
Merci de l'avoir posée…
ce sera pour une prochaine fois…
Je viens de te lire. Ce que je sais c'est que même s'il n'y a rien après, ce que je vis aujourd'hui, parce que je crois que la vie éternelle c'est déjà maintenant, et bien ça vaut la peine. Ce qui se passe après la mort, n'a jamais été une motivation pour moi (peut être la chance de ne pas avoir eu d'éducation catho pendant la petite enfance). Alors oui, j'aime bien ce que tu viens d'écrire.
RépondreSupprimerComme toi, il me semble, la question de « l'après » ne me préoccupe guère et en tout cas ne conditionne pas ma vie d'aujourd'hui. Dans mon enfance, même s'il y avait cette histoire Paradis/enfer, je crois que j'avais cependant quelques interrogations à ce sujet. Dans le discours de ma mère, mais aussi au catéchisme et dans les livres religieux pour enfants, il était question d'un Dieu qui de "là-haut" voyait tous mes moindres faits et gestes, qui tenait la grande comptabilité des plus et des moins qu'on me présenterait après ma mort… j'avais quelques doutes à ce sujet. Mais il n'était pas question de poser la moindre question. Le moindre doute émis sur "tout ça" devait être avoué en confession le plus rapidement possible…
Supprimerc'est dire si j'en tenais une couche !…
La vie éternelle je la veux bien... mais pas la mort. Faut -il passer par la mort physique pour accéder à cette vie là. J'ai l'impression quant à moi de vivre pour le moment une vie si plaisante que je voudrais la poursuivre sans fin! J'ai un mari avec qui je suis si bien et avec qui je m'amuse beaucoup. Tout en restant bien attentive parce que l'amour comme la joie sont fragiles et peuvent souffrir. J'ai constaté que je devenais bien plus intelligente en préservation des choses précieuses et que j'y gagnais à chaque fois.
RépondreSupprimerDonc la résurrection ,je crois la vivre un peu chaque jour grâce à ma psychanalyse qui fut pour moi comme une nouvelle naissance dont je ressens les bienfaits chaque jour. Je vais sans doute te faire hurler... mais c'est comme si c'était devenu ma nouvelle religion! C'est une chouette religion car c'est moi qui en suis le chef !
A priori, je ne suis pas encore passé par la mort physique… cependant j'accède à cette vie éternelle dont je parle dans la deuxième partie de mon texte. Si cela peut répondre au début de ton commentaire…
SupprimerPeut-être que ce que tu dis de la préservation des choses précieuses constitue justement ce royaume qui est le tien ?
Je crois comprendre ce que tu veux dire d'une psychanalyse comme une nouvelle naissance avec des bienfaits durables.
Je ne vais pas hurler si tu veux créer une religion des psychanalysés… pourquoi pas… mais si tu en es le chef… je te souhaite bon courage avec tes adeptes… !!! parce que là aussi les sous-religions sont multiples… ! :-))
J'ai eu une éducation semi-catho, et semi-"crois ce que tu veux". Pas facile de se construire avec ça, comme tu le sais.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce que tu développes dans ce billet. L'eden, je commence à comprendre qu'il est en nous, que ce n'est pas un "ailleurs", hypothétique et futur, ni un "ici et maintenant" simplement épicurien et basé sur un bien-être immédiat, mais plutôt une connexion constante aux profondeurs de l'intime, un chemin réjouissant vers des fondamentaux posés clairement en nous comme des rochers au bord d'une eau calme, et non comme des troncs d'arbres posés sur de l'eau mouvante.
Bref, c'est dans l'installation durable du bonheur intérieur que se trouve le paradis. J'y travaille de toute mon âme.
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Tu dis très bien les choses… en particulier cette confusion entre l'ici et maintenant et un bien-être immédiat… qui effectivement n'est pas encore et de loin la connexion aux profondeurs de l'intime.
SupprimerEt en effet, l'installation durable du bonheur intérieur (pour reprendre ton expression) ne peut être que le fruit d'un long et lent travail, à la fois sur soi-même, mais aussi d'une forme de reconsidération de sa manière de vivre et de fonctionner. Cela suppose de poser des actes.
De ma modeste expérience je dirais que, hormis des changements importants d'orientation de vie rendus nécessaires par la fidélité à soi-même, c'est à 98 % des actes très ordinaires de la vie très ordinaire. Le choix de les poser en est d'autant plus facilité que l'on a moins de contraintes extérieures, de type professionnel par exemple, ou d'éducation d'enfants, etc.… Il a fallu que j'en sois à ce stade moi-même, pour mieux comprendre pourquoi j'avais eu dans ma patientèle des personnes qui n'étaient pas toutes jeunes… j'étais en outre étonné de la confiance qu'elle pouvait me faire, moi qui, à peu de choses près, aurait pu être leur fils…
Peut-être ai-je alors commencé à réaliser que je ne faisais que redonner ce que j'avais reçu moi-même...
Je crois - je pense - à une forme de continuité de l'existence après celle-ci, mais en dehors de tout contexte religieux. Je pense aussi croire à une sorte de réincarnation mais qui est plus un châtiment qu'autre chose, c à d que ce qu'on a franchement loupé et saccagé cette-fois pourrait avoir à être affronté à nouveau. J'ai un jour pensé au suicide, et ce qui m'a retenu était qu'il valait mieux résoudre cette situation maintenant car autrement elle se représenterait à moi lors d'une autre existence...
RépondreSupprimerMais bien entendu, ce sont plus des impressions que des semi-certitudes. Et en tout cas je ne mise pas - sauf comme je l'ai fait dans l'exemple plus haut - sur cette prochaine existence ou survie "éternelle". Comme toi je sais que c'est celle-ci qui compte et que je suis certaine de vivre, et je la vis au mieux...
Bonne semaine!
Est-ce que l'on peut se départir de la crainte de déplaire à une sorte « d'autorité supérieure » qu'elle soit de ce monde ou ayant existence ailleurs ? Comme si nous aurions sans cesse à réparer quelque chose…
SupprimerJ'ai parfois le sentiment qu'il y a dans ce fondement de l'humanité ancestrale (la réparation d'une faute) une sorte de défaillance primitive qui nous rendrait en permanence coupable… de vivre…
Ne serions-nous pas plutôt appelés à transcender cette sorte de maléfisme universel, avec une force de délivrance qui habiterait les profondeurs de l'homme ?
Je n'ai évidemment pas de réponse absolue.
Mais c'est une réflexion qui me venait en lisant ton commentaire. D'autant plus qu'il est un témoignage personnel. Je suis toujours sensible.
Alors : merci !
quand dans mon enfance, et même plus tard, je pensais à la vie éternelle, je me voyais déjà m'ennuyer éternellement!
RépondreSupprimerJ'ai cessé bien sûr de penser à l'éternité comme d'un lonnnnnnng temps infini, pour m'imaginer un état intense d'harmonie,
Puis je me suis dit que un état-là, je pouvais déjà le vivre maintenant, et que cela dépendait de moi pour beaucoup...
;-)
Le début de ton commentaire me fait sourire… en fait je vivais quelque chose d'un peu comparable. On me disait que l'on serait sans cesse en adoration permanente devant Dieu… or, en ce bas monde, il fallait subir des loooooongs temps à la chapelle de l'école, devant la petite loupiote qui clignotait… et moi je me faisais ch.... à mort ! Et je me disais vivement la récréation qu'on se marre… alors si la vie éternelle ça devait être ça… quelle horreur !
SupprimerPlus sérieusement, ta dernière phrase, à propos d'un état d'harmonie : Cela dépend beaucoup de nous, en effet. Mais pas que… mais pas que…
Bonjour Alainx et merci de nous pousser à la réflexion (en fait ça nous plait bien si on te lit), le résumé synthèse de Célestine colle parfaitement non seulement à ce que j'ai toujours ressenti mais à ce que j'ai vécu jusqu'à une certaine nuit. J'avoue qu'à présent j'ai un problème avec ce bonheur intérieur puisque d'abord il est encore bien déstructuré celui ci aussi, de plus s'il était à nouveau bien présent, ne serait plus partagé. Il entraîne des questions sur l’égoïsme, la notion de partage du bonheur (dans le concept du message), et sur ...l'absence à jamais de l'Aimé pour moi mais aussi le vide , le néant, l'inexistence de qui a existé ! Pas trop alambiqué mon baratin?
RépondreSupprimerTon commentaire, ce n'est pas du tout du baratin. Je crois assez bien comprendre ce que tu exprimes. Sans doute parce que je connais un peu ton histoire personnelle à propos de l'absence de L'Aimé.
SupprimerHier nous avions des invités, un couple d'amis. Mon dernier livre fut un assez long sujet de la conversation. Ils ont posé beaucoup de questions. À propos du bonheur intérieur, le mari souligna la présence de mon épouse et la relation que nous vivons, comme en étant l'une des sources principales. C'est vrai bien évidemment. L'amour partagé alimente ce bonheur. Que devient-il si l'un des deux disparaît ?
Ton commentaire répond que cela fait problème. Il entraîne des questions. Oui, à coup sûr. Sans doute faut-il accueillir ces questions jusqu'au bout. J'ai toujours cette conviction intime (un peu aussi par expérience de vie), que les réponses finissent toujours par venir et qu'il y a une lumière qui brille toujours quelque part et nous attend.
Tu écris : « l'absence à jamais de L'Aimé… » N’as-tu pas en même temps l'expérience d'une autre forme de sa présence ? Pas seulement le souvenir d'un passé qui n'est plus. Une forme de présence « autre ». Je crois qu'il existe quelque chose de cette nature. Possiblement.
Il y a quelque chose de l'ordre du hors du temps et de l'espace. Quelque chose de mystérieux de ces relations que l'on a nouées, construites, déployées et dont l'absence n'est pas la disparition. Quelque chose qui a à voir justement avec l'éternité…
mais cela n'empêche pas une douleur intérieure avec laquelle il faut vivre jusqu'à ce qu'elle se dissolve…
Merci Alainx de tout ce travail de réflexion que tu fais pour répondre à mon commentaire.
SupprimerMerci beaucoup pour votre témoignage qui n'émane pas d'une personne illuminée ou quelque chose de ce genre. Vous rendez compte d'une expérience personnelle, et beaucoup d'autres personnes ont témoigné et témoignent encore de perceptions comparables.
RépondreSupprimerj'en connais personnellement deux :
— une femme dans ma famille proche qui a employé les expressions semblables « ouate », hyper présence à soi-même, sortie du corps, …. Cela l'a conduite à des certitudes sur une vie après la vie terrestre.
— un homme, côtoyé plusieurs mois en centre de rééducation où j'ai moi-même séjourné six mois, qui avait eu un grave accident de voiture avec traumatisme crânien et coma. Il fut apaisé par les explications « scientifiques » du corps médical. Enfin, partiellement apaisé, car il demeurait avec un fond d'angoisse sur le point de savoir s'il n'était pas devenu fou…
Je crois comprendre que cette expérience vous a donné des certitudes intérieures que vous avez nommées. C'est probablement là le plus important.
La réflexion des bouddhistes que vous relatez me ramène à la voie contemplative et de la méditation, dont l'objectif consiste à créer un lien de familiarisation avec son propre être. C'est-à-dire une élévation de la conscience de soi vers des dimensions insoupçonnées avant que l'on ne commence ce genre de démarche. Je crois que cette voie-là habite l'intérieur de l'homme depuis qu'il a franchi les frontières de l'animalité.
Puissiez-vous continuer à percevoir cette paix intérieure qui a toujours une source au-delà de notre propre personne.
Et merci d'avoir franchi la porte des commentaires…
Pourquoi viser très haut. Marchons déjà sur terre et apprécions la. Le premier pas sera ds la bonne direction. Célestine parlait de la lune en se demandant si tout le monde l'aimait. Je lui ai répondu ,moi je l'aime car elle prolonge le jour .
RépondreSupprimerViser très haut ?
SupprimerEn tout cas je ne crois pas que l'homme soit fait pour visez bas…
sinon, probablement que l'homme serait resté à quatre pattes…
:-)
cela dit, et hors plaisanterie… pour ma part, et peut-être que je je ne me fais pas comprendre suffisamment clairement, il n'y a pas d'autres « endroits « pour l'homme que la terre qu'il habite, et la terre intérieure qui l'habite.