Peut-être aurez-vous remarqué que j'ai changé le texte en exergue de ce blog. Ce n'est évidemment pas par hasard. Je veux ainsi marquer une nouvelle étape.
Laquelle ?
Pour l'instant c'est le sentiment que quelque chose est achevée. À la fois quelque chose qui est en train de tomber du côté de mes démêlés avec les religions ; et à la fois mon désir et mon choix (qui doit encore s'affirmer) de faire en sorte que cette chute des vieilleries anciennes, aille jusqu'aux abysses.
J'en suis en quelque sorte à sortir du « sas de décompression », pour rentrer dans ce que je pourrais appeler le renouveau d'un « en avant ».
La vie est évidemment au présent, mais tout est dans une dynamique des commencements.
Ces derniers temps j’avais tendance à trop oublier le titre de mon blog qui fut un jaillissement reçu dans une forme d'inspiration, il y a maintenant plus de 6 ans, que je n'ose pas vraiment qualifier de divine… mais presque… !
Mon corps m'a fait prendre conscience ces derniers mois que je m'étais éloigné de cet Élan Vital que j'évoquais dans la dernière phrase de mon texte numéro 102. Cela m'a fait mal de relire que j'avais tant stagné durant près de quatre mois. Et merci au passage à mon corps de m'avoir envoyé des signaux d'alerte que j'ai mis du temps à décoder. « Vieux motard dans l'allée » (expression de ma jeunesse remplaçant mieux vaut tard que jamais… ).
Je ne sais pas pourquoi je me suis tant engourdi. Repli hivernal ? Il y a de cela, mais ce n'est qu'une explication très partielle. La pente passive est toujours une tentation. Le chemin de traverse en est une autre.
Il m’aura fallu relire des passages d'un livre mémoriel relatant une histoire dont je fus en partie témoin et en partie acteur, et qui m'a renvoyé à cette parole biblique : « voici que je fais toute chose nouvelle ».
... Alors je vis un ciel nouveau et une terre nouvelle ;
—car le premier ciel et la première terre avaient disparu, … (apocalypse chapitre 21)
Ça m’a percuté !
Il n'était donc plus temps de cultiver sur des terres intérieures anciennes.
Il était temps de faire ma révolution agraire et d'opter pour l'écologie divine !
Sur les terres nouvelles n'existent que des commencements.
Et non pas des recommencements cycliques où l'on fait toujours plus de la même chose.
M’est revenu au grand galop, tels les chevaux de l'apocalypse, ce jour à la fois lointain et facilement présent où je reçus ma « terre intérieure ». Bien sûr il m'aura fallu le temps pour comprendre que ce jour-là j'avais franchi la porte du « Nouveau Monde », ce que par ailleurs j'appelle le Royaume
Seulement voilà, la paresse spirituelle guette toujours. Les petits accommodements minables. L'engourdissement qui conduit à la mort celui qui se laisse refroidir sur un sol gelé.
J'espère de tout cœur que les signes du corps que j'évoquais sont désormais des signaux d'alerte suffisants pour me faire entrer dans un changement effectif et concret. Il comporte des actes posés, (certain sont accomplis), des rencontres à décider, et d'autres choses encore qu'il n'y a pas lieu d'exposer ici.
Le Voyageur sait bien que les aurores nouvelles sont chaque jour différentes et non reproductibles. À lui de demeurer le Voyageur de l’Aube…
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-o0o- FIN D'UNE ÉTAPE -o0o-
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On s'engourdit, on s'endort presque puis un sursaut et on se remet en marche ... Le ciel flamboie à nouveau et on se demande pourquoi on s'est arrêté si longtemps. La fatigue, l'usure des jours ? Mais l'important n'est-il pas de se réveiller et de repartir vers de nouveaux matins ?
RépondreSupprimerJe voudrais laver mes yeux et mon cœur de la poussière du chemin et renaître à l'aube.
C'est cela, une usure spirituelle qui aboutit au laisser aller. à négliger un essentiel et peu à peu on se délite.
SupprimerRepartir, et surtout demeurer sur le chemin du matin.
Laisser hier à hier. Aujourd'hui je vois ce que je ne voyais pas hier. Fin d'une étape ! kéa
RépondreSupprimerEn effet, la clairvoyance sur soi-même n'est pas toujours aisée…
SupprimerL'endormissement n'est pas toujours quelque chose de négatif il me semble.
RépondreSupprimerParfois pour mieux revenir, il est important de s'accorder plus ou moins de temps "de pause" où d'autres aspects de la vie nous importent parfois plus.
A chacun son rythme et son temps "psychique" ou spirituel :-)
L'essentiel c'est de se réveiller de temps à autre... et je crois bien que même si tu as eu l'impression de t'endormir, au vue de ce que tu relates ici, que ton réveil montre bien que pendant ton sommeil, il y a eu des "rêves" qui inconsciemment t'a fait avancer sur ton chemin.
Je trinque donc à cette étape que tu viens de passer ! :-) Tchin !
Je ne peux qu'apprécier ton regard et ton attitude de bienveillance.
SupprimerCependant, les temps de pause ne sont profitables que s'ils sont choisis, délibérés. Là, c'était plutôt une forme de ramollissement spirituel qui ne m'apporte rien de vraiment positif. Au contraire.
mais par ailleurs je suis sensible à ce que tu dis à propos des avancées inconscientes. Le travail souterrain est toujours à l'œuvre même si on est parti vers des lointains…
alors je peux trinquer avec toi !
;-)
De commencements en commencements, jamais semblables, toujours différenciés, n'est-ce pas là le propre du cheminement de l'être humain. Ce qui n'exclut pas quelques pas en arrière, de cotés comme le dit la ritournelle... voire pourquoi pas des temps de pause...
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord avec toi sur le propre du cheminement de l'être humain.
RépondreSupprimerEt j'aime bien la ritournelle que tu évoques.
Ce qui ne va pas, (ce qui ne ME va pas) c'est l'immobilisme spirituel dans lequel je m'engourdissais.
Il ne m'était en rien profitable, il ne me mettait pas en repos intérieur. Et mon corps en souffrait.
Ce n'est sans doute pas un hasard si je lis ce billet aujourd'hui, où je comprends tout à fait ce que tu veux dire par commencements, et non re-commencements.
RépondreSupprimerEn apparente contradiction avec la notion de cycle, qui pourrait faire croire que tous les printemps se ressemblent, or il n'en est rien.
Ce cheminement que j'ai entrepris en grande partie grâce à toi, est une source .
Ce n'est jamais la même eau qui coule au même endroit.
Merci pour ce rappel fulgurant.
Ça m'inspire, l'écologie divine.
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« 100 fois sur le métier remettez votre ouvrage, polissez-le sans cesse et le repolissez… »
Supprimercette formule m'a longtemps semblé décourageante, par sa répétition, elle n'en finirait jamais.
Jusqu'à ce que je comprenne ce qu'était la dynamique d'une discipline de progression vers le Beau et une certaine perception de soi, que même au bout de 10 000 fois on n'atteindra pas, mais qui polira notre âme à jusqu'à sa brillance ultime.
Me revoici. Comme j'ai très "soif" en ce moment, je suis venue lire les articles précédant le premier que j'ai commenté et découvert aujourd'hui grâce à mon amie Ambre. C'est drôle, d'emblée cela m'a donné envie d'ouvrir à nouveau mon manuscrit resté non publié depuis maintenant treize ans, mais annoté presque chaque année depuis, et j'ai recherché le titre de mon premier chapitre : "
RépondreSupprimerLES FINS SONT Là POUR NOUS OUVRIR à DE NOUVEAUX COMMENCEMENTS"
Le titre de mon récit également me fut quelque part "divinement" inspiré : Repartir de là.
Sous-titre, "vous êtes le semeur et vous êtes le semé". Illustration, une copie par mes soins de la toile de Van Gogh, Le semeur, copie que j'avais réalisée des années plus tôt.
Par de malencontreuses circonstances, ce commentaire est resté dans une zone « en attente ».
SupprimerJe ne sais si tu seras avisé de ma réponse…
j'adore le titre que tu envisages. Et je crois beaucoup à ce que l'on puisse être « divinement inspiré » pour reprendre ton expression.
J'espère que ce projet pourra avancer, ou qu'il a avancé depuis octobre 2018 !
En tout cas je t'y encourage vivement.
Signé : un des futurs lecteurs !