Seuls existent les commencements,
les aurores nouvelles,
qui nous tirent de nos nuits.
Être toujours voyageur de l'Aube.

mardi 22 juin 2021

117 — Vers une fin de conflit ?

 Voilà sept mois que je n'ai pas écrit ici.

Ce n'est pas que le voyageur soit resté en panne de voyage, mais parfois on progresse dans le silence et la solitude, bivouaquant en chemin sans rencontrer quiconque. Je parle ici de rencontre d'intériorité à intériorité, pas de bavardages qui risquent toujours d'étouffer ce léger bruissement du vent divin dans les feuilles des arbres de la terre intérieure.


Ce fut peut-être une lente avancée dans les sous-bois nocturnes, sur un chemin caillouteux où l'on risque de s'écorcher les pieds sur des pierres trop pointues. Alors on ressent la nécessité de se délester d'un certain nombre de résidus que l'on traîne encore dans des bagages inutiles. La métaphore évoque de pesantes pensées belliqueuses que je croyais encore nécessaire de trimbaler comme ces papiers abrasifs que l'on manie avec vigueur quand on les croit utiles à décaper les saloperies accumulées sur un objet merveilleux auquel on tient particulièrement parce qu'il représente énormément pour soi.


Ainsi en était-il encore de quelques scories ecclésiastiques que je croyais indispensable de réduire en cendres, alors qu'il suffisait de les balancer par-dessus bord. Sauf que ce « il suffisait » n'est pas aussi aisé à réaliser qu'il n'y paraît à celui qui n'y a jamais été confronté.

À présent, c'est en chemin, disons que les 7/10ème ont été définitivement illuminés. C'est du moins ce que j'espère. Seuls les temps à venir confirmeront ou non.

Je me demande bien ce que le lecteur comprendra de ce que je viens d'écrire. Mais, ici, j'écris d'abord pour moi-même et je ne cherche pas à m'expliquer.




Un signe positif d'un « passage de cap » fut un échange avec plusieurs personnes séparément à propos de certaines de mes perceptions spirituelles et prises de positions profondes, dont je n'avais pas encore le sentiment affermis qu'elles étaient justes. Or je me sens confirmé. Et je sais que mes interlocuteurs ne sont pas là « pour me faire des cadeaux empoisonnés ». (Comme celui de l'approbation alors que l'on pense le contraire…).

Je me sens alors justifié (ce qui n'a rien à voir avec « se justifier ») c'est-à-dire reconnu avec justesse et en quelque sorte affermi intérieurement.


Reconnu par qui ?

Telle est la question fondamentale :

J'ai longtemps vécu consciemment et inconsciemment qu'en matière de spiritualité il me fallait la reconnaissance « de l'église chrétienne », comme une nécessité absolue si l'on choisit Jésus comme maître. (« Hors de l'église point de salut »). Or j'étais Intimement convaincu que ce que le discours et la doctrine de cette église proférait à propos de Jésus, comportait à mes yeux des errances regrettables. 

Lorsqu'on est imbibé depuis la tendre enfance par l'obligation de se soumettre de A à Z à la doctrine chrétienne, et que la contester constitue un péché irréparable, c'est ni plus ni moins que se retrouver sous emprise sectaire dont il s'agit. Et chacun sait combien s'en débarrasser peut demander du temps. Je veux dire s'en débarrasser définitivement et totalement, arracher de soi la souffrance suintante d'un horrible conflit de loyauté entre l'église d'un côté, (qui aurait la Vérité des vérités, et à laquelle je dois me soumettre) et ma relation intime  à Jésus d'un autre (qui serait Vicieuse par ma nature de pêcheur et donc'il me faut renoncer à ma conscience personnelle, car elle m'indique faussement de fausses vérités, au profit de la conscience chrétienne, pure et sainte).  Voilà le combat qu'il faut mener. et je crois pouvoir ajouter que l'église, espérait bien que je finirai par en être le perdant.


Reconnu par qui ?

Reconnu par moi en  Lui et par lui en moi.

Et attesté par  une extériorité fiable qui a compris que c'est ainsi que cela devait être.

Et ce quelqu'un est Parole en moi. Pas la mienne, mais en moi ce qu'elle  est et devient. Ainsi j'adviens  à l'essentiel de moi dans l'Essentiel.

Autrement dit il n'y a pas d'intermédiaire. Peut-être des médiations, mais pas un entremetteur qui s'impose et aurait pouvoir de faire advenir ou de faire capoter. Selon son bon vouloir propre. Qu'importe que l'entremetteur soit de bonne foi ou de mauvaise. Il n'a pas à être. car c'est entremetteur–là ne peut que parasiter la Parole.



Il faudrait probablement que je sois plus concret, que j'illustre avec des faits, du palpable, du démontrable par A+ B et que l'on puisse ranger le tout dans le bon tiroir du meuble au bon endroit dans la sacristie.

Combien de fois n'a-t-on pas demandé à Jésus de démontrer par A+ B + Bible + Texte sacré comment il allait prouver savamment et intellectuellement ce qu'il prétendait être.


Nous voici dans le constat de la différence entre la croyance qu'il faut démontrer et graver dans le marbre, et la foi qui se vit.


Cela me rappelle un dialogue entre une Bonne Sœur au catéchisme et Bernadette Soubirous

la bonne sœur — « qu'est-ce que Dieu ? »

Bernadette Soubirous — « Dieu ?… Dieu ?… Dieu est amour !… »

La bonne sœur — « Petite Imbécile ! Va apprendre ton catéchisme ! Dieu est un pur esprit, éternel, infiniment parfait, créateur du ciel et de la terre et souverain maître de toute chose. Il est pur esprit, parce qu'il est un Être invisible, réel et ayant une intelligence vivante sans corps ni figure, qu'on ne peut voir ni toucher. Sa nature est l'existence éternelle sans commencement ni fin. Il réunit en lui même toute perfections de façon infinies. 


(… À suivre… comme souvent…)


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20 commentaires:

  1. nicole 8622 juin, 2021

    J'espère que ce plagiat assumé ne te choquera pas :
    "Lorsqu'on est imbibé depuis la tendre enfance par l'obligation de COMBATTRE de A à Z à la doctrine chrétienne, et que la contester constitue un DEVOIR INALIENABLE, c'est ni plus ni moins que se retrouver sous emprise sectaire dont il s'agit. Et chacun sait combien s'en débarrasser peut demander du temps. Je veux dire s'en débarrasser définitivement et totalement, arracher de soi la souffrance suintante d'un horrible conflit de loyauté entre LES GENITEURS d'un côté, (qui auraiENt la Vérité des vérités, et à laquelle je dois me soumettre) et ma relation intime à Jésus d'un autre (qui serait Vicieuse par ma nature de pêcheur et donc il me faut renoncer à ma conscience personnelle, car elle m'indique faussement de fausses vérités, au profit de la conscience PARENTALE, pure et sainte). Voilà le combat qu'il faut mener. Et je crois pouvoir ajouter que MES GENITEURS ET LEURS COMPARSES DE L’ECOLE LIBERATRICE, espéraiENt bien que je finirai par en être le perdant."

    J’ajoute sans plagier cette fois, qu’il n’y avait pas d’entremetteurs mais des censeurs qui interdisaient l’accès à la Bible (au moins elle n’était pas expurgée puisque toute entière exclue). Dépasser le conflit de loyauté entre mes géniteurs et ce que je pense être moi reste un travail inachevé alors je m'en retourne lire Ap 3,20.

    Merci pour les traces de ton cheminement qui donne espoir.

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    1. Je ne qualifierai pas de plagiat.
      Tu reprends une partie de mon texte pour l'adapter à ta propre situation qui, d'une certaine manière, se trouve être l'inverse de la mienne, un peu comme les deux faces d'une même médaille.
      Je ne suis donc pas choqué, mais au contraire, si ce que je partage permet un espoir alors je ne peux que me réjouir.
      C'est difficile de rompre ce qui doit l'être parce qu'il y a forcément un lien. Mais il y a des liens qui entravent et qu'il faut briser et d'autres liens qui relient et font vivre, qu'il faut favoriser.
      C'est ceux là bien sûr que je te souhaite de pouvoir privilégier.

      Ce verset de l'Apocalypse que tu cites à diverses interprétations. Mais ce qui compte le plus me semble-t-il est ce qu'il te dit à toi, Nicole.
      Pour ma part j'y vois comment s'y prend celui qui appelle à la vie. Il est là, il frappe discrètement, avec fidélité constante, mais jamais il ne forcera la porte il attend que quelqu'un lui ouvre.
      Ce quelqu'un c'est nous probablement, mais sans doute aussi « d'autres quelqu'uns » qui sont là dans le voisinage, parce que la porte parfois a de nombreux verrous installés de notre côté, ou trop de lourdeurs, de pesanteurs peut-être de désespérance d'arriver à l'ouvrir, etc.
      Alors il faut de l'aide pour préparer à l'ouvrir soi-même un jour

      Un grand merci, Nicole, d'être venue ici poser tes mots qui me touchent beaucoup.

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  2. Avant de lire ton texte, j'avais regardé la vidéo d'une jeune femme qui était entrée comme moniale chez les sœurs de Bethléem à 19 ans et y était restée 15 ans avant d'avoir le courage (et il en faut) d'en sortir. Par parenthèse, moi j'y suis restée (non comme moniale mais pour un temps de retraite) une soirée et une nuit avant de fuir à toutes jambes tant ces sœurs m'ont paru inhumaines. Je me revois le lendemain matin, à la terrasse d'un café à Reims, toute surprise du sourire d'un garçon de café et me disant : enfin quelqu'un d'humain ! Mais j'en reviens à cette personne qui depuis s'est mariée et a deux enfants. On lui demande si elle est encore pratiquante et elle répond que non. En effet, tous les prêtres qu'elle a rencontrés lui reprochent d'avoir renoncé à ses vœux; ils ne comprennent pas, dit-elle, que c'est d'y avoir renoncé qui m'a permis de vivre avec Dieu dans la vie quotidienne.
    Surprise de Dieu ou plutôt humour de Dieu... qui se manifeste là où on ne l'attend pas... chez cette jeune femme qui a dû quitter l'élitisme que lui offrait son ordre religieux pour trouver Dieu... qui se manifeste chez toi qui non seulement vit de Dieu mais trouve le moyen de l'exprimer dans les mots de tous les jours... Et pourtant Jésus-Christ nous l'avait bien dit que c'est dans le bas peuple qu'il réside ! Mais c'est toujours surprenant de le découvrir caché au fond de notre humanité et se riant des grands !

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    1. Les sœurs de Bethléem ne sont pas en odeur de sainteté. L'odeur est plutôt nauséabonde quand on s'en approche.
      Pour ma part ce sont les sœurs de la charité, à moins que ce soient les augustiniennes dont j'ai eu à subir les sévices corporels. Voir ICI tout cela bien sûr ajouta à mon propre éloignement de la chrétienté officielle.
      Et merci pour ce témoignage concernant cette personne, je pourrais reprendre ses propres propos qu'il a fallu quitter pour trouver.
      Le Divin se manifeste là où on ne l'attend pas. C'est pour cela que c'est le Divin… et pour le croiser peut-être faut-il juste être attentif à tout ce qui ne ressemble pas aux répétitifs, rituels, prévus et organisés par avance. J'ai souvent trouvé que dans des lieux dits religieux (couvents, monastères et autres églises…) cela sentait le renfermé et le sclérosé. Il faut ouvrir grand les portes pour laisser pénétrer le grand vent de la liberté des enfants de la vie divine.

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  3. "Léger bruissement du vent divin dans les feuilles des arbres de la terre intérieure." Ah mon dieu que c'est beau ! J'ai tant besoin d'écouter ce bruissement intérieur, si léger que la moindre pensée le recouvre et pourtant si puissant que lorsqu'on lui donne notre attention, il s'amplifie jusqu'à occuper le moindre recoin de l'infini. Ses sonorités balaient tout sur leur passage.
    "Balancer par dessus bord". Non ce n'est pas si facile ! Je le ressens bien que la liberté totale à laquelle j'aspire passe par un abandon total et plus je m'en approche, plus j'expérimente un ébranlement jusque dans les racines de ma fausse identification. Le petit moi est en panique là ! Ma petite histoire à moi, qui aurait pu etre toute autre en fait, si seulement qq évènements avaient pris une autre tournure. kéa

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    1. À mon tour d'apprécier comment tu exprimes ce bruissement intérieur te concernant.
      À propos de l'aspiration dont tu parles d'un « abandon total » et de l'ébranlement jusque dans les racines, je pense au lâcher-prise, ce mouvement de se détacher du désir de maîtrise, sauf que j'aurais tendance à recourir à cette expression : « lâcher – prendre – lâcher – prendre et ainsi de suite » parce que l'abandon ne se fait pas sur une décision un beau matin. C'est tout un chemin de confiance progressive qui n'implique pas que soi-même. Alors cela fonctionne d'autant mieux qu'on n'en fait pas une tyrannie, un exploit auquel il faudrait arriver.
      Je n'écris pas ainsi parce que je penserais qu'il en soit de même pour toi. Mais je suis certain qu'il faut se prendre avec douceur, persévérance espérante. Les profondeurs de nous-mêmes sont ce léger bruissement, cette brise délicieuse comme une caresse. Et curieusement cela peut avoir parfois l'effet d'un « trop bien » et pourrait en devenir inquiétant…
      Ainsi sommes-nous parfois avec nos bizarreries…

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  4. Au sujet de l'expérience relatée dans mon commentaire précédent, c'est difficilement explicable. Je pourrais l'imager comme un courant qui voulait m'emporter sans que j'y fut encore prête, d'où la déstabilisation. Je ne suis pas maître de cette expérience, elle s'est présentée d'elle-même il y a qq jours et je sais qu'elle se présentera à nouveau,... pour mon plus grand bonheur. Entretemps, elle aura muri en moi. En tout cas je l'espère !

    Un trop bien "inquiétant" ??? Une expérience vécue assurément. J'aimerais si tu en as le temps et le désir en savoir plus, cela m'intéresse. kéa

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    1. Une expérience… « difficilement explicable » comme tu dis. Et en effet je comprends très bien cette forme d'indicible à propos de ces expériences–là. Même la tentative de métaphore est limitante. Je bute parfois sur la même difficulté pour cette vie intérieure profonde qui a ses particularismes et les mots sont pauvres pour décrire.
      Comme tu dis on n'a pas la maîtrise d'événements intérieurs qui se produisent en nous corporellement. C'est peu à peu que les messages qu'ils comportent se dévoileront peut-être.

      À propos de « un trop-bien inquiétant », je réfère en effet à une expérience. Ce sentiment d'un trop comblant qui étonne, comme un reçu illégitime (je ne mérite pas), une erreur qui ne va pas durer, qui pourrait même gâcher la saveur qu'il soit donné. Des choses de ce genre. Alors le terme inquiétant est peut-être un peu fort. C'est plutôt la crainte d'un éphémère exceptionnel qui sera très vite enlevé…
      j'ai mis du temps à accepter d'être en quelque sorte visitée par une plénitude intense dont je ne pensais même pas qu'elle exista. Évidemment ce n'est pas un état permanent, la vie demeure difficile souvent, les épreuves, etc., mais quand même il y a cette densité de présence jusqu'à laquelle on peut descendre en soi. Comme un lieu qui sans cesse nous attend et nous espère. Parfois on n'en reste éloigné alors qu'il suffirait de quelques pas pour le retrouver.
      J'espère avoir un peu éclairé cette expression.

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    2. Ah oui, un très bel éclairage. Merci d'avoir pris le temps.
      J'ai lu ta publication plusieurs fois car elle donne beaucoup à réfléchir. kéa

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  5. Charlotte30 juin, 2021

    J'ai bien aimé te lire. Mon parcours concernant la religion aboutit enfin je n'aime pas ce mot (aboutir car cela implique une fin et pour moi il n'y a pas de fin car il continue toujours. j'ai commencé mon engagement par le pire " L'Opus Dei"pour le quitter brutalement en claquant la porte après une confession tumultueuse auprès d'un confesseur ultra traditionaliste. Je n'ai pas renoncé pour autant . J'ai fait ensuite partie d'une paroisse où beaucoup d'africains faisaient parties de la chorale et animaient la messe de chants africains qui m'émouvaient parfois jusqu'aux larmes. Là ce sont mes tripes qui fonctionnaient . Le prêtre était un homme touchant émouvant parlant souvent de son vécu et d'une grande foi.Je l'aimais beaucoup , trop !Et puis un jour il partit et se maria avec une femme avec laquelle il vivait depuis longtemps. Nous ( mon mari et moi) avons été invités à son mariage. Je n'ai pas pour autant quitté cette paroisse chaleureuse car nous nous y sommes de très bons amis.D'autres prêtres ont remplacé le précédent marié. Mais ce n'était plus la même chose: C'était le retour à la doctrine etc... Maintenant je ne vais plus du tout à la messe. Cela me fait chier. Mais dans mon âme et mon coeur il y a "Jésus" c'est à Lui que je parle tous les jours en le vouvoyant !
    Et pour terminer je voulais te dire que si j'ai envie de m'éclater j'écoute à tue tête Johnny chanter" Vivre pour le meilleur"!

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    1. « Cette paroisse chaleureuse ». « Ce prêtre était un homme touchant », touché par l'amour des hommes, celui d'une femme qu'il épousa, et rejeté par l'église évidemment… il faut choisir l'amour de Dieu… pas l'amour des hommes… c'est-à-dire « le retour de la doctrine ». Alors la messe fait chier !
      Voilà tout est dit de ce qu'on constate un peu partout dans l'ex chrétienté…
      Un témoignage que j'espère ne pas trop interpréter et qui en dit énormément long sur les gens ont préféré se retirer de ce piège.

      Moi aussi j'ai connu des « communautés chrétiennes » fondées sur le partage autant de la parole divine que de l'entraide effective. Et curieusement à chaque fois il y avait des rejetés par l'église officielle (prêtres mariés, religieuses défroquées, moines dégoûtés, etc.). Jésus n'est pas assigné à résidence à Rome, en voilà bien la preuve. Il persiste dans l'intime : « dans mon âme et mon cœur il y a Jésus c'est à lui que je parle »

      Chère Charlotte, je te connais depuis longtemps via le net, et là je découvre que tu t'éclates avec Johnny ! Parfait ! Il a été « mon idole des jeunes » et il demeure l'un des meilleurs chanteurs français à mes yeux. Bien des années en arrière des amis de ma jeunesse ne comprenaient pas pourquoi j'aimais Brel, Brassens, Ferré,… et Johnny Hallyday ! Il y a certains qui n'avait encore rien compris à la musique et à la chanson… !
      Allons-y : vivons pour le meilleur !

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  6. Blogspot a changé. Je n'arrive plus à entrer dans mon propre blog. Et puis ce matin, un lien est ouvert, je ne sais pas pourquoi. Je viens te voir. Comment tu vas ? Qui sont toujours là, parmi nos amis communs ? Je vais faire un tour....Amitiés, An

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    1. Ton blog semble bien fonctionner !
      Je vois ton billet test.
      Je vois ton propre commentaire
      il y a parfois des dysfonctionnements temporaires… surtout le dimanche !
      Très heureux de te retrouver.
      Au plaisir de te lire.

      Nos amis communs sont toujours là.
      Ce sera un plaisir partager de nouveau .

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    2. Ha, j'ai publié un article. Non sans quelques difficultés...
      Comme je ne peux pas rentrer dans mon blog, ces derniers temps, j'ai un peu baladé. Mais l'espace virtuel est trop grand. J'ai l'impression que partout les gens sont devenus égoistes, cherchant plus à prendre qu'à partager... Et tout d'un coup, je trouve un accès chez moi. Je vais y mettre un peu d'ordre et construit un plan.
      Première chose, je viens te lire.
      Je me sens un peu seul. C'est à l'intérieur. Mais j'ai encore quelques allumettes. Et je pense, ca ira, pour le temps qui me reste.

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  7. Je te dis mon propre expérience :
    Ce n'est pas facile de se retrouver. Plus on se cherche et plus on s'éloigne. Car le moi est derrière. On se retourne, il est toujours derrière. Un jour on découvre qu'il ne faut pas se retourner, mais regarder vers le haut. Et là, tu LE vois, qui te sourit. Et, rassuré tu ne te retournes plus, tu avances, sachant que du haut, IL te suit. Tu deviens son ombre. Tu es par LUI.

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    1. Je comprends bien ce que tu exprimes. Enfin, je crois comprendre, car c'est avec d'autres mots que les miens, mais il y a une reliance quelque part.
      Tu parles de regarder vers le haut, moi je le cherche vers les profondeurs…
      en fait IL est autant là-haut que en-dedans.
      Le Très Haut et le Très-Bas.
      Mais quoi qu'il en soit je signe : « tu es par LUI »
      merci beaucoup ton commentaire très intéressant.

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  8. Bonjour Alainx, quel plaisir de trouver ce blog si différend de ton autre. Après avoir lu certains commentaires ce dont je me retrouve un peu dedans, je crois que la religion catholique telle que on nous l'a enseigné n'est plus à sa bonne place, les gens ne sont plus aussi crédules qu'avant. j'ai suivi les messes du dimanche jusqu'à ce qu'un jour un prêtre confesseur me mit devant la réalité. je demandais pardon de n'a voir pas bien suivi mes prières et certaines messes à cause de mes enfants très jeunes. Ce prêtre extraordinaire me dit que je devais d'abord penser à mes enfants et que je pouvais prier aussi bien intérieurement qu'en venant à la messe tous les dimanches. Ce jour là fut une révélation pour moi, car c'est ce que je faisais depuis longtemps déjà, mais le joug de la religion qui vous impose des choses auxquelles vous ne croyez plus, vous empêche de voir au fond de vous même. Croire en Dieu ne doit pas être une obligation mais un désir profond que vous seul avez choisi. Depuis ce jour là, le christ est présent en moi, il me parle et me guide. C'est une sensation étrange de le ressentir. je ne peux expliquer plus avec des mots car cela se vit tout simplement. J'ai connue un prêtre qui à baptisé mon dernier fils, il vivait avec une femme, mais ce prêtre là vous faisait aimer la religion, il parlait avec l'amour de Dieu et du Christ, sa foi était intense mais pas celle des hommes, même s'il avait fait ses vœux son parler était pur. Mais à la longue l'église l'a muté ailleurs car il faisait "tâche", trop de fidèles étaient au courant de sa relation et pourtant il à été très regretté dans la paroisse. ce sont des prêtres comme cela qui vous élève à la spiritualité. Il faut avoir vécu quelques expériences pour savoir quand il est là. Sans lui rien n'exciterait!

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    1. Bienvenue sur ce blog, Marie Provence.
      Il semble que la religion catholique n'arrive pas à se renouveler par elle-même, trop enfermée sans doute avec une hiérarchie et une organisation du pouvoir non seulement dépassée dans le monde actuel, mais comportant des modes de fonctionnements et comportements bien peu compatibles avec l'Évangile et les enseignements et préceptes de Jésus.
      Heureusement il y a des exceptions qui réjouissent comme ce que tu relates de ce prêtre qui baptisa ton dernier fils.
      Il y a des prêtres qui ont une foi intense, témoignent par leur vie et savent transmettre le fondamental des Évangiles. J'en ai connu aussi. Et je leur rends hommage. D'autant qu'un certain nombre se sont faits virer… comme c'est dramatique…
      Malheureusement ces vocations authentiques sont devenues l'exception. La plupart sont des fonctionnaires d'une religion qu'ils font… fonctionner… un peu à vide dans des églises désertées et qui gagnerait beaucoup à se remettre en cause… mais, la force des habitudes et d'une « tradition séculaire » empêchent cela encore pour longtemps il me semble.

      Mais surtout merci beaucoup pour ton commentaire et en particulier je retiens cette phrase tellement juste : « Croire en Dieu ne doit pas être une obligation mais un désir profond que vous seul avez choisi. »

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  9. Le billet et les commentaires vraiment riches.
    Merci pour ce petit voyage à l'aube de tes pensées réflexives.

    A bientôt et des bises :-)

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    1. Merci pour ta visite… annuelle… chère Ju'Lyn !
      En espérant toutefois te revoir un peu plus souvent…
      j'ai été très heureux des quelques nouvelles que tu donnes sur ton blog.
      À bientôt comme tu dis. Bises affectueuses.

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