Parfois, la nuit, j'ai le sentiment de recevoir de la visite. Il ne s'agit pas de rêves ni de spéculations cérébrales. C'est comme une visite que l'on attendrait sans vraiment l'attendre. Enfin bref. Comprenne qui peut.
Seuls existent les commencements,
les aurores nouvelles,
qui nous tirent de nos nuits.
Être toujours voyageur de l'Aube.
Parfois, la nuit, j'ai le sentiment de recevoir de la visite. Il ne s'agit pas de rêves ni de spéculations cérébrales. C'est comme une visite que l'on attendrait sans vraiment l'attendre. Enfin bref. Comprenne qui peut.
Entre ce que je crois être et qui je suis vraiment, il peut y avoir une feuille de papier à cigarette ou un gouffre profond.
Déjà il est difficile d'être au clair autant sur l'un que sur l'autre.
Ce que je crois être relève d'une structure de pensée inculquée depuis l'enfance, forgée par soi-même ou sous diverses influences et donc ballotée par toutes sortes d'opinions ambiantes auxquelles on adhère ou qu'on rejette et/ou combat. Trop souvent on n'a même pas pris la peine d'aller vérifier au fond de soi-même ce qu'il en est « pour de vrai » : suis-je celui que je crois être ?
J'appartiens à l'univers et je peux « penser celui-ci ».
J'appartiens à une immensité infinie dont je ne connais quasiment rien, si ce n'est ce que mes sens peuvent en percevoir ou apercevoir. Cependant je ne perçois guère les manifestations d'une immensité invisible à mes yeux.
Un univers visible et invisible.