"Que Dieu meure de la violence des religions, voilà qui mérite d’être souligné."
Cette phrase est écrite par un prêtre qui tient blog, que je lis régulièrement depuis environ trois ans. Je me suis plus d'une fois confronté avec lui par commentaires interposés. Je regrette quelques propos outrés, et en même temps le fait qu'ils me débordent encore est le signe évident que mon contentieux avec la religion est loin d'être clos. Cependant, je ressens bien la lente progression qui se fait en moi par ce dialogue « serré » avec un homme dont j'apprécie la profondeur de pensée est sans doute l'intensité manifestée de sa foi. Je dis cela parce que, en relisant certains de mes commentaires de 2011, j'identifie en moi avoir aujourd'hui un peu moins de fiel et de dureté, une plus grande ouverture à me laisser recevoir des propos qui m'interpellent et font lentement leur chemin en moi.
Cette phrase est cité dans le contexte d'un commentaire de l'Évangile du dimanche des rameaux St Luc (22,14 - 23,56), relatant la Pâque, l'arrestation de Jésus, son procès, sa passion, sa mort. Et donc, en particulier, ce prêtre-blogueur écrit : «Jésus, en Luc meurt de la faute de ses compatriotes, de ses coreligionnaires. », C'est-à-dire des gens qui croyaient en Dieu...
Au-delà des commentaires généraux, je ne peux que prendre pour moi cette phrase que j'écris à nouveau : "Que Dieu meure de la violence des religions, voilà qui mérite d’être souligné." Ceci pour deux ressentis personnels que j'expose :
— D'une part, mon parcours personnel, largement relaté ici, montre à quel point la religion a fait mourir Dieu en moi, si je puis dire ainsi dans un raccourci.
— D'autre part, je suis en train de passer d'une révolte dévastatrice contre cette expérience subie, à une intense douleur intérieure, de l'ordre d'une forme de douleur sans souffrance, face au constat de ce désastre issu de la religion qui était censée m'accompagner vers la rencontre de Dieu.
. Sur le premier ressenti, il faut évidemment que je dise plutôt que cela a fait mourir ma relation à Dieu et/ou à Jésus-Homme-Divin. (c'est à dire qu'il était simplement un "homme-penseur-de-l'homme-accompli"). Mais, ce n'est pas mieux cependant… Car s'il n'y a plus de relation, d'une certaine manière il n'y a plus d'existence de l'Autre, où ce dernier est si éloignée et si vague que c'est pareil que s'il n'existait pas.
. Sur le deuxième ressenti, je ressens plus nettement la désolation d'un paysage dévasté par une religion qui en a détruit toute la beauté… Alors qu'elle était là pour cultiver, faire fructifier, produire de bons fruits et nourrir autour d'elle.
Mais peu à peu la révolte me tombe des mains, au profit d'une infinie tristesse, et il me faut la laisser m'envahir, car le chagrin sous-jacent permet plus de se rapprocher de la réalité intérieure, alors que la violence, même contenue, projette à l'extérieur de soi.
La voie étroite
Je me retrouve donc avec :
— d'une part l'expérientiel personnel longuement relaté sur ce blog, quand à l'expérience spirituelle intime, avec ses balbutiements, ses certitudes, ses remises en cause, et cette dimension Mystère-Total-de-l'Autre. Cet expérientiel ayant un certain bon goût de liberté, d'ouverture, de vent frais… De souffle… (de l'esprit ?)
— D'autre part, la religion et tout ce qu'elle a établi comme Tradition, Vérité des vérités, Dogmes, culte, pratiques, croyances… Savamment distillé depuis la tendre enfance, au point d'en être imbibé au-delà du tolérable.
— Et enfin, il y a ces propos du prêtre-blogueur :
« Dieu n’est jamais ce que l’on pense, Dieu n’est jamais ce que l’on dit, y compris dans la foi, surtout dans la foi, car il n’y a à peu près plus qu’elle pour parler de Dieu. Celui qui contredit la vulgate est souvent plus fidèle que ceux qui prétendent défendre la vérité, mais il n’est pas supportable. Quant aux autres, ils ne défendent pas tant la vérité que leur manière de voir. Contester leurs évidences c’est évidemment les agresser, quand bien même ce qui est contesté l’est à propos. »
Je ne veux pas avoir sur le visage le rictus ricanant de celui qui se croit victorieux : « ah ! ah ! Je vous l'avais bien dit !… J'avais raison de maudire la religion ! » ; Car cela ne servirait à rien, ne m'apporterait rien. Et d'ailleurs, je n'ai pas été dans des sentiments de cet ordre en lisant le billet que j'évoque.
C'est plutôt qu'au milieu de tout cela, il me faut revenir au centre de moi-même, cherche ma part de vérité, la confronter à d'autres, ailleurs, mais peut-être suivre la voie étroite qui ne dévie ni à gauche ni à droite de ce que le coeur profond connaît peut-être plus que moi-même.
Une question d'écoute attentive, silencieuse, personnelle, ou l'imperceptible finit par émettre des ondes subtiles, lesquelles, au final, me rejoignent et m'incitent sans cesse à me poser cette question : « mais qui es-tu ? »
N'est-ce pas d'ailleurs exactement la même question que chaque matin je me pose en regardant celle qui partage ma vie depuis tant et tant d'années et dont le mystère ne cesse de m'interpeller, parce que je crois que c'est là le seul chemin du grandissement en amour… L'émerveillement du mystère de l'autre.
Magnifique billet, les mots tombent juste et tracent alors une certaine force au fond.
RépondreSupprimerQui es-tu?
Tu es lui.
La tristesse dont tu parles est divine, comme la colère, et il n'y a pas lieu de les juger.
je suis par ailleurs d'accord avec toi, la tristesse pousse à l'intériorité. C'est une émotion noble.
Je ne suis plus, depuis très longtemps, les chemins de la foi chrétienne, après les avoir arpentés en long, en large et en travers - je n'en ai jamais parlé sur mon blog.
Le reconnaissance du coeur, du mystère du coeur, m'a rendu absolument aporétique, et sans véritable analyse, le dualisme qui fondent les interprétations de la parole christique.
Merci pour ce billet.
Un jour, semble-t-il, tu cesseras de te confronter au Mystère de la pensée d'autrui :)))
Le chemin que je tente de suivre tend à sortir du dualisme ( et même des dualismes classiques dans lesquels la chrétienté s'est débattue), sinon je me (re)ferais catholique pratiquant ! La parole christique n'est-elle pas justement il n'y a plus de dualisme entre Dieu et l'homme ? Voilà ce qui effectivement constitue sans doute une aporie…
SupprimerJe pense ne pas bien comprendre ta dernière phrase. Le Mystère est en moi, autant qu'autrui m'habite...
Merci pour ce commentaire.
le "mais qui es-tu?" est une question douloureuse je trouve
RépondreSupprimercar soit c'est soi-même, qui ne parvient pas à entrer dans la relation
soit c'est Lui qui se dérobe: qui es-tu donc?
Ou alors cette question, si elle est celle que tu poses en regardant ta compagne, alors que "normalement" tu la connais bien et qu'il ne devrait plus avoir aucune surprise, est une question justement qui nous conduit sans cesse devant le mystère de l'autre
Je pense alors à moi... celui qui partage ma vie croit me connaître comme sa poche, ce n'est pas vrai évidemment
On n'a de prise sur personne, évidemment pas sur Dieu
Question douloureuse ? Je pense que c'est probablement très personnel l'angle sous lequel on pose cette question. Il peut y avoir de la prudence légitime... j'aime mieux connaître l'artisan que je vais faire travailler, histoire de ne pas me faire arnaquer !
SupprimerMais, dans mes relations, je suis toujours intéressé, voire intrigué, par essayer de mieux connaître et comprendre l'autre et voir en lui sans cesse la singularité mystérieuse de qui il est. J'ai donc la même attitude avec « l'éventuel divin ». Comme une attirance, un attrait.
Quant à cette expression de connaître l'autre comme sa poche, voilà bien la plus belle erreur que l'on puisse faire, surtout par rapport à son partenaire… Je suppose que ça te fait bien rire ! Et que tu penses : « Mo Diou !!! S'il savait !!! ».
pour être plus sérieux, c'est une excellente manière de ne rien ni jamais remettre en cause quoique ce soit…
C'est fixiste ! L'autre est rangé dans un rayonnage de bibliothèque ! Probablement que ça l'arrange… Enfin, je n'en sais rien… Je dis ça comme ça…
Lorsqu'on a mal, ça fait du bien d'haïr !
RépondreSupprimerAfin de ne pas ressentir la blessure on laisse la colère prendre sa place.
"...l'imperceptible finit par émettre des ondes subtiles"
oui, comme un parfum dont nous cherchons (à notre insu) la source
et comme tu dis ça demande une écoute attentive, ça demande de s'écouter soi-même
parce qu'en nous, qq chose sait. Il faut lui faire confiance.
Il n'y a aucun doute en moi qu'il y ait réponse aux questionnements, sinon la vie n'aurait absolument aucun sens.
Pour moi, ce qui fait sens également, c'est que chaque questionnement auquel On tente de répondre, en fait naître un autre, un nouveau.
Supprimermais je suis bien d'accord que les réponses sont en nous.
Oh ! j'ai oublié de signé mon précédent com. kéa
RépondreSupprimer«Jésus, en Luc meurt de la faute de ses compatriotes, de ses coreligionnaires. »
RépondreSupprimerJ'ai bien de la difficulté à comprendre cette phrase, parce que pour moi Jésus ne pratiquait pas de religion. Alors "coreligionnaires" ??? Peut-être dans le sens d'être né Juif tout simplement !!!
D'accord ceux qui l'avaient reconnu en tant que maître (je n'aime pas beaucoup ce mot parce qu'il porte à confusion), ses disciples, n'ont pas été en mesure d'être un support pour lui dans les moments les plus difficiles (qui peut les blâmer de leur lâcheté ?), pas moi certainement !
Mais ceux par qui il meurt, ce sont les "puissants" de l'époque qui ont pris peur devant l'enthousiasme des foules. Acclamé par la foule à son arrivée Jésus est qq semaines plus tard condamné par cette même foule qui refuse violemment lorsqu'on lui propose Barabas en échange. Que s'est-il passé entre temps ? Une grande campagne de salissage je pense : "c'est un ivrogne, il fréquente les prostituées, il se prend pour Dieu"! Seulement une poignée de personnes ne se sont pas laissées influencer par cela, les autres sont tombées dans le piège. Apprende à s'écouter soi-même n'est pas facile ! kéa
Effectivement Jésus était juif. Il me semble qu'il pratiquait la religion de son temps. u Des passages de l'Évangile en témoignent. Il n'était pas a-religieux. d'ailleurs je pense que c'était impensable à l'époque. Ceux qui ont voulu sa mort sont les chefs religieux. le pouvoir occupant (les Romains) n'avait pas trouvé en lui de raison de condamnation. On peut penser qu'il le considérait comme un doux dingue !
SupprimerCe sont bien les chefs juifs qui ont réclamé la mort d'un juif… Qui commençait sérieusement à leur faire de l'ombre !
Vu qu'il avait un message totalement novateur, une « présentation » de Dieu comme un père qui aime ! Et non pas comme je ne sais trop quel puissance surnaturelle dont il fallait craindre les foudres et lui faire sans cesse des sacrifices… Pour le calmer !
Et en effet, certains ont "vu au fond d'eux-mêmes" qui il était, et l'ont suivi… Quand bien même il y eut la folle débandade après sa condamnation et sa mort… Ils sont ensuite revenus !
Oui, ils sont revenus et quelque chose s'est passé peu après qu'on a appelé la pentecote je pense et qui est représentée par une petite langue de feu au dessus des têtes. Quelque chose s'est passé là qui a fait que plus rien ne pouvait les arrêter, ils étaient au delà de la peur.
SupprimerAu sujet de la religion, je me dis que si Jésus avait pratiqué une religion, il aurait conseillé à ses disciples de suivre cette même religion il me semble, ce qui n'a pas été le cas puisqu'il leur a dit d'aller enseigner à toute les nations. Enseigner quoi ? il fallait bien que ce soit différent de la religion, sinon ils se seraient intégrés à elle. Ensuite le message a été récupéré pour en faire à nouveau une religion. kéa
Cela m'a toujours amusé cette représentation une langue de feu au-dessus des têtes… Comme des bougies… pour ma part, j'aurais volontiers représenté un brasier dans le ventre… Comme on dit : ce truc-là, ça en vaut la peine, ça m'a pris aux tripes, ça vaut la peine que j'y consacre ma vie… Ce qu'on appelle, au sens large du mot « vocation ». Comme on dit d'un métier : il faut vraiment avoir la vocation pour l'exercer. Ce qui veut dire qu'un feu intérieur brûle et consume.
SupprimerEnseigner quoi ? Ce que les chrétiens (puisqu'ils se sont alors appelés comme ça) ont appelé « bonne nouvelle ». Un truc qu'on a envie d'aller crier sur les toits à tout le monde pas pour les embrigader, mais pour faire connaître un chemin de vraie liberté et de remise en vie qui était le message essentiel de Jésus. (Selon moi…)
Ensuite, c'est clair, on en a fait une religion qui a embrigadé et qui n'a pas libéré.
"Effectivement, Jésus était juif".
SupprimerOla Ola... Doucement!
Ca va trop vite.
:)
Jésus était Araméen.
Le peuple araméen est un peuple très ancien, longtemps installé dans le Nord de la Mésopotamie avant de migrer vers l'Ouest.
Il en résulta, d'après ce qu'en disent les historiens sérieux, des contacts culturels - et donc aussi religieux et spirituels - avec la Perse et le Nord de l'Inde.
L'influence qu'ont eu le non-dualisme oriental, sa métaphysique, voire même son iconographie (en particulier védantins, bouddhistes et tantriques) sur la pensée araméenne est plus qu'évidente, établie, mais très peu discutée dans les sphères intellectuelles chrétiennes qui n'acceptent que très timidement le constat de la trans-culturalité.
J'ajoute que pour les Hindouistes - et sûrement aussi pour certaines voies bouddhistes, le Christ est considéré comme l'un des Siddhas, ie un être réalisé.
SupprimerMoi j'aime bien la petite langue de feu qui me fait penser à une chandelle allumée. Quelque chose s'est passé le jour symbolique de la pentecôte qui a transformé complètement les disciples : de chandelles éteintes ils sont devenus des chandelles allumées et c'est là qu'il leur a dit : "Allez de par les nations en allumer d'autres !" (Selon moi) kéa
SupprimerUne question d'écoute attentive, silencieuse, personnelle, ou l'imperceptible finit par émettre des ondes subtiles, lesquelles, au final, me rejoignent et m'incitent sans cesse à me poser cette question : « mais qui es-tu ? »
RépondreSupprimerOu comment devenir son propre analyste après avoir eu la chance de bénéficier d'une écoute attentive silencieuse de l'autre que j'avais tendance dans le transfert à faire dieu en le créant à mon image et ma préférance, en lui attribuant durant l'analyse, La Connaissance du bien et du mal !!!( pour moi!) Jusqu'à ce que je prenne conscience que c'est moi qui sais...
Mais qui es tu? Chaque jour j'en apprends des bonnes , des moins bonnes, des vertes et des pas mûres !Dieu dans tout çà?
Je suis, je me sens très très loin de Dieu ... je ne prie jamais .Mais je suis tranquille à son sujet :Il doit bien être quelque part ... Peut-être dans le coeur de mon mari qui m'aime ... peut-être aussi dans mon coeur en quête d'amour.
De toutes façons, on se crée toujours un ou des Dieux… selon nos besoins du moment. Dans l'analyse, pour peu que ce dernier se prenne (consciemment ou inconsciemment…) pour un "deus ex machina psychanalytique", ça fonctionne très bien… Reste au patient à prendre conscience de son transfert et de ses projections, et au thérapeute à l'aider à transcender le transfert…
SupprimerJe ne suis pas sûr que tout ceci arrive, ni même que le thérapeute le souhaite tant que cela… Maintenir le patient en analyse est une tentation permanente…
C'est la raison pour laquelle je pense qu'il n'est pas judicieux d'avoir une seule personne qui aide. Il faut savoir en changer pour progresser. ( Je sais, les psychanalystes purs et durs rejettent cette position… Il faut bien gagner sa vie…).
Quant à Dieu, si tu penses qu'il est quelque part, et s'il t'intéresse… Il faut le chercher… !
Il paraît qu'il n'est jamais là où on l'attend !
C'est sans doute pour cela que mon analyste me maintenait en état de frustration (sevrage) permanente . Je n'avais plus droit ni à sa main ( pour le bonjour et l'aurevoir)) ni à son sourire ni à son regard, seulement à son écoute, sa présence en chair et en os et à un "bien bien " de temps en temps. J'ai souffert beaucoup... Jusqu'au jour où animée par une pulsion subite j'ai voulu l'embrasser ... cela mériterait tout un roman !
SupprimerC'est peut-être plus facile et plus réconfortant d'embrasser Dieu mais où sa joue?!!!
Pour moi,Dieu est au coeur de la Vie , de chacune de nos vies.Il est jusqu'à ce mystère qui habite le plus profond de notre être et nous invite à le sonder sans jamais l'atteindre entièrement puisque tout est mouvement et tout change ou peut changer à chaque instant dans la relation qu'on expérimente soi-même et avec l'autre.
RépondreSupprimerPratiquant ou non, croyant ou non, chacun est baigné dans l'énergie créatrice et c'est quand j'ai pris conscience que je suis partie prenante du Tout que j'ai rejoint le message du Christ, homme parmi les hommes et Fils de Dieu , frère en humanité.
Il y a de multiples petites vérités, nées de l'histoire de chacun et qui ne sont qu'une Vérité, de multiples religions qui en fait ne sont qu'un Message, celui d'aimer et
apprendre à aimer, celui qu'on est soi-même et l'autre qui reste à découvrir parce que le divin qui nous habite est d'une dimension incommensurable.
Chaque matin, tu peux te réveiller aux côtés de ta compagne avec une lumière nouvelle dans ton regard pour peu que tu saches l'aimer comme elle-même t'aime sans jamais te connaître entièrement. C'est là tout le mystère !
Un jour, à force de m'interroger,j'ai eu l'impression de naître, d'être dans l'enfantement de tout ce que j'étais. J’avais ce bonheur au fond de tout mon être, ce bonheur qui me donnait ma liberté et j'ai réalisé que j'étais à ma place dans cette création.
En fait, dans l'amour on peut tout! Je pourrais être ce caillou, cette montagne, ce sentier, cette mer qui ne sont que posés là pour être contemplés, admirés, regardés ou appréciés !!! Dans cette acceptation de tout ce que « je suis » ,l'autre (présent ou absent) fait désormais partie du paysage, il est lui aussi participant de tout cet amour qui naît en moi, qui m’habite au même titre que le Christ par sa mort nous délivre et nous fait miséricorde .
Et si tout en fait n’était qu’une suite d’illusions. Un grand rêve mais un rêve à vivre, à aimer ?
Brigitte
Merci pour cette expression de ton expérience personnelle.
Supprimer