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qui nous tirent de nos nuits.
Être toujours voyageur de l'Aube.

jeudi 31 octobre 2013

58 - Amour inconditionnel


Je terminais notamment pas une question :
— Puis-je dire que quelqu'un m'a aimé « vraiment » ? Qui ?


Ayant mis ce lieu en suspend, c'est ici que je vais répondre à ma propre question.

La personne qui m'a aimé et m'aime "le plus au monde" est la femme qui partage ma vie depuis plus de 40 ans. C'est l'amour le plus authentique, le plus intense, sincère, total et charnel que j'ai pu connaitre. D'année et année il s'est "bonifié" à mesure de nos échanges, engagements, choix de vie. Elle a pris soin de moi, j'ai tenté de prendre soin d'elle. Que d'autres amours me soient bénéfiques et généreux c'est une réalité, et je n'en compare aucun à un autre en terme "d'échelle de valeur".

La rencontre de ma compagne, je l'ai relatée ici, en particulier j'ai repris cette phrase du sermon du prêtre : (la seule dont je me souvienne….)

— « À travers [prénom de Elle], c'est Dieu qui aime [prénom de moi], à travers [prénom de moi] c'est Dieu qui aime  [prénom de Elle].

Dans mon expérience d'aide et ma vie personnelle, j'ai toujours constaté que les paroles entendues ou reçues au long de notre vie et dont on se souvient pour toujours, qui nous reviennent à l'esprit quand nécessaire, étaient capitales comme fondements de l'existence, balises en chemin, lueurs dans le brouillard, phares qui guident vers le port qui nous espère.
J'en ai évoqué quelques unes dans des billets précédents. Je pense à l'instant à une amie qui se reconnaitra en lisant, et qui à reçu une petite phrase-espérance d'une aide-soignante.

J'ai gardé cette parole entendue il y a 40 ans, et qui est encore dans mon coeur et mon oreille, car elle commençait à m'apprendre la Source de l'amour. Son origine divine. Je reprend ici une phrase d'une commentatrice sur le billet précédent : "L'amour divin, c'est l’élévation de notre part spirituelle (âme) à l'acmé de la présence pure à la vie."

Lorsque l'on fait l'expérience que l'Amour vécu (modestement, maladroitement tout autant que fameusement parfois), dépasse et déborde notre capacité à en vivre, qu'on observe qu'il nous vient d'une sorte d'ailleurs qui est à la fois nous-même et plus que nous, on ne peut se contenter du simple constat. Du moins pas indéfiniment. Un jour vient où la question de l'Origine se pose comme naturellement puis comme impérativement.

Longtemps j'ai attribué tout cela à la générosité de la Vie, à son Mystère, qui demeure toujours, quand bien même des savants-qui-savent-tout-sur-tout me disent que l'amour n'est que composés chimiques, réactions diverses et mélanges subtils de matière…  

Lisez certains bouquins là-dessus  et vous cessez tout de suite d'aimer et de faire l'amour… tant c'est dégueulasse ce qui se passe dans le corps sous le microscope !! A faire débander et avorter tout orgasme !!

Brassens leur a réglé leurs comptes :

Quand deux imbéciles heureux
S'amusaient à des bagatelles,
Un tas de génies amoureux
Venaient leur tenir la chandelle.
Du fin fond du champs Elysées
Dès qu'ils entendaient un " Je t'aime ",
Ils accouraient à l'instant même
Compter les baisers.
La plus humble amourette
Etait alors bénie
Sacrée par Aphrodite, Eros, et compagnie.
L'amour donnait un lustre au pire des minus,
Et la moindre amoureuse avait tout de Vénus.

Mais se touchant le crâne, en criant " J'ai trouvé "
La bande au professeur Nimbus est arrivée
Qui s'est mise à frapper les cieux d'alignement,
Chasser les Dieux du Firmament.

("Le Grand Pan")

J'ai attribué tout cela à la générosité de la Vie, à son Mystère. 
Mais cela vient "d'où" ?

Aujourd'hui il me semble que l'amour inconditionnel ne peut être exprimé et vécu que si on le relie au divin. Si on fait acte conscient de cette reliance.  Si on la "confesse". ( = reconnaitre, confier, déclarer, proclamer - et non pas au sens religieux de s'accuser de fautes…. ah ces curés quand même !! pour qui l'amour humain est une faute ! et l'amour divin, décharné, insipide, intellectualisé, "religiosifié", un sommet….).

Parce que, (et pardon pour mes digressions… je ne peux encore m'en empécher !)
Parce que, l'amour "vrai" que je peux tenter de vivre envers l'autre, si je ne le sens pas relié au divin au fond de moi…. il perd 80% de sa vérité…. Un peu comme un magnifique violon de grande valeur… fendu et qui a "l'âme" brisée….

Depuis que je franchis le pas de la générosité de la Vie pour aller vers une origine divine, il me semble que je passe d'un monde à un autre.

— Si l'amour procède d'une alchimie chimique uniquement, je ne suis qu'une sorte de produit manipulé à mon insu. L'amour, alors, fonctionne comme un tube digestif…
— Si l'amour s'origine dans un espace divin qui me déborde de partout et ne se réduit pas à la petite usine de mes métabolismes, alors je suis comme totalement « ouvert par le dedans de moi-même » sur une réalité Autre, et si j'en crois ce qu'en disent certains, par expérience, je suis en présence de « Quelqu'un ».

Je pense ici à cette parole d'une personne qui fut aussi un maître pour moi et qui me disait, avec dans la voix et dans le regard, toute la profondeur mystérieuse de sa propre expérience : 
« — Tu sais, Dieu c'est Quelqu'un ».

 S'ensuivait un silence que ni lui ni moi ne pouvions briser. Parce que quelque chose d'indicible se manifestait alors.

14 commentaires:

  1. « Cela vient "d'où" ? », te demandes-tu. Quoique je me sente détaché du divin, comme je l'écrivais à la suite de ton précédent billet, cette question se pose à moi aussi. C'est ce qui me fait rester dans l'agnosticisme, sans pouvoir avoir la certitude (la foi ?) de l'athée. Notamment parce que j'ai un jour été traversé par une expérience spirituelle dont je ne saurais expliquer l'origine et que cette question s'est imposée à moi : cela venait d'où ? Si je devais décrire en quelques mots ce qui m'a pénétré je dirais "amour universel", ou "amour absolu", ou "amour infini". Quelque chose de ce genre, quoi... La question du divin s'est donc posée (sans réponse à ce jour).

    Par contre je distingue nettement cela de l'amour "terrestre", je veux dire de l'amour-sentiment, de l'amour de compagnie, de l'amour euh... "humain" (oui, je sais que ce dernier terme est absurde...). L'amour inconditionnel, celui que tu sens émaner du divin, je le conçois parfaitement et je dirais même que je le connais... mais sans l'attribuer au divin. Différence infime ou fondamentale ? De même, quand tu rapportes cette idée d'inconditionnalité à la réalité d'une relation humaine, je ne m'y retrouve pas. Et pourtant... je te rejoins partiellement : je considère que l'inconditionnalité est possible... *à condition que* l'amour que je peux avoir envers l'autre ne me mette pas en péril. Je peux donc aimer... tout en me protégeant. Nous avons déjà disserté là-dessus et nos points de vue divergent mais c'est ça qui est intéressant :)

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    1. J'aime beaucoup ton commentaire. Je veux dire par là que j'aime la qualité et la rigueur avec laquelle tu rends compte de ta propre expérience. Pour moi, là, je considère que l'on touche à quelque chose d'essentiel à l'homme : L'avancée dans la conscience de ce que l'on vit.
      Ensuite, que l'on a des points de vue différents, c'est assez normal. D'une certaine manière, chaque chemin et unique. Ce qui complique c'est si on se retrouve dans un positionnement complètement opposé, ce qui souvent génère un dialogue de sourds.

      Je crois assez bien percevoir la nature que peut être l'expérience spirituelle que tu évoques. On ne peut guère éviter la question de « son origine ». Rattacher cela a une origine divine, est pour moi, aujourd'hui, plus « satisfaisant », que d'autres options que je prenais précédemment. J'ai le sentiment que cela est plus "plein", Que cela fait plus « sens ». C'est une sorte de choix, de décision, d'adhésion à quelque chose dont je n'aurais jamais une certitude absolue. D'une certaine manière c'est mieux « avec » que « sans »...

      Pour ce qui est de l'inconditionnel dans l'amour « ordinaire » (terrestre comme tu dis), on a effectivement déjà évoqué ce point. Je ne le vis pas vraiment comme une divergence entre nous. Je vois bien (je crois) ce : * à condition que*, et tout ce que l'expression peut comporter, évoquer. Cela m'interroge aussi. L'amour donné, sans chercher une contrepartie, c'est sûr que ça fonctionne mieux quand « tout va bien »… En même temps, je me dis : peut-on éviter de se mettre en péril ?
      Et s'il y a quelque chose à « protéger » c'est quoi exactement… ?
      Ces questions-là, je me pose aussi pour moi-même.
      Comme tu dis : « c'est ça qui est intéressant »…

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  2. Et s'ensuit ... mon silence à la lecture de ton billet, ou plutôt de ton texte. Dimension sacrée, du divin de l'amour. Je le crois aussi.

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    1. oui, parfois il faut juste "se laisser être" ...

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  3. merci pour le clin d'oeil... oui j'ai reçu un jour, une petite phrase-espérance d'une aide soignante qui n'a pas réalisé sans doute tout le "bien" qu'elle creusait en moi, je répète ces mots souvent, ils me portent, je m'y réfère...
    Quand à ton texte, il m'émeut profondément. Difficile de rejoindre la Source quand on n'a pas cette expérience d'avoir été aimé pour qui on est. Mais le chemin que j'ai entamé depuis le début de la maladie m'y conduit petit à petit... c'est comme une deuxième naissance... elle m'ébranle dans toutes mes profondeurs...

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    1. Beaucoup de gens n'ont pas été aimé pour qui ils sont… (Je me mets dans le « beaucoup »…)
      Le chemin passe alors par « soi-même », c'est-à-dire un autre regard sur soi, sa valeur, son identité fondamentale, etc.
      difficile peut-être… Mais la Source est constamment à disposition…
      Reste que j'ai souvent observé que des gens sont longtemps dans le refus d'y aller boire…
      Peut-être que, dans ce cas, on préfère avoir eu une « allure d'assoiffé », ( Ce qui fait qu'on est alors constamment dans la revendication ou la supplication), comme si c'est par là que venait la reconnaissance d'autrui…

      peut-être qu'un jour tu diras : bienheureuse maladie !…

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  4. J'ai un peu peur de me répeter mais quand tu écris: "Si l'amour s'origine dans un espace divin qui me déborde de partout et ne se réduit pas à la petite usine de mes métabolismes, alors je suis comme totalement « ouvert par le dedans de moi-même » sur une réalité Autre, et si j'en crois ce qu'en disent certains, par expérience, je suis en présence de « Quelqu'un »" c'est ce que j'ai vécu avec ces enfants adolescents que l'on appelle des polyhandicapés, ces enfants qui n'ont en principe pas un cerveau comme les nôtres. J'ai vu un Nicolas, qui se transfigurait quand il entendait la voix de sa mère, son visage s'illuminait, son regard devenait vivant et pourtant il n'était pas censé voir. J'ai vu une Maëlle qui avait un cerveau sans circonvolutions, qui alors qu'elle était sous morphine avec des doses très fortes, écoutait sa maman, buvait ses paroles alors qu'elle aurait dû être quasiment inconsciente. Et cet amour là, d'un coup il m'a parlé parce que justement il était bien au de la de l'imaginable. Et petit à petit j'ai recommencé à croire que quelque chose d'Autre existait. Il a peut être fallu des années pour que ce quelque chose prenne un nom, mais ce qui est certain c'est que ces enfants là étaient bien mus par du divin.

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    1. Moi j'aime bien quand tu te répètes pour bien dire ce que tu as écrit !
      Plus sérieusement, je crois que c'est très précieux ce genre de témoignage de ce que tu as vu et compris.
      Moi, cela me laisse dans une sorte de contemplation de tout ce qu'il y a de mystérieux dans la personne humaine, dans le coeur aimant, dans l'identité fondamentale, fut-elle « abîmée » par la maladie ou un handicap.
      Cela me pose aussi question sur la recherche médicale dont l'objectif serait de supprimer toutes ces « différences », comme s'il fallait une « condition humaine parfaite et sans défaut », et que telle serait la vocation de l'homme d'aboutir par toutes les manipulations que l'on voit se développer, à un être humain parfaitement « standard acceptable », et donc aussi objet de production et non pas sujet d'amour…
      Mais je m'égare…

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  5. Ah! cet amour parfait auquel nous faisons la course parfois - ou depuis toujours inconsciemment - nous ouvre un chemin fait de découvertes surprenantes!
    Je crois bien l'avoir deviné à travers le regard particulier de mon époux, un regard très spécial, très entier qui venait de plus loin que lui et qui sur le coup m'a fait peur. J'ai cru que cet amour allait m'emporter avec lui, que j'allais disparaître , que c'était impossible d'être aimée ... aussi divinement! Pour moi, c'était Dieu qui était en notre présence en cet instant. Trois jours après ce vécu, mon mari décédait brutalement à mes côtés et en lui fermant les yeux, je ne sais pas pourquoi mais je lui ai dit : "Alors maintenant, tu es vivant en Christ."
    -Est-ce parce que le mot "mort" me faisait peur? (j'ai toujours eu peur de la mort, la mienne en particulier);en plus nous étions encore bien jeunes!
    -Est-ce que au fond de moi, le Christ est la référence (en dehors de ce qui est religieux) sûre et certaine que l'amour est plus fort que la mort, que la vie est Vie toute entière dès que l'amour est au centre de nos relations, qu'il en est le moteur?
    - Après la mort de mon mari, je n'ai jamais autant cherché la vérité de ce qui habite l'humain que je suis, qui est donc ce Dieu qui s'invite impromptu dans nos vies faites de hauts et de bas?
    L'inconditionnalité de l'amour existe, ce peut être un chemin où l'écoute de soi et de l'autre permet de saisir le secret de ce qui donne sens à notre vie au milieu des autres; et en cela, je crois que le divin qui habite chacun de nous est bien réel , il reste à en prendre conscience petit à petit.
    Le combat à mener sur ce chemin au milieu des difficultés, des épreuves de la vie a un sens , car c'est la porte ouverte vers ce plus qui nous habite et nous permet de rebondir d'étape en étape .
    Le souvenir de cet intense vécu est gravé en moi depuis plus de dix ans à présent mais il est une lumière qui m'invite à poursuivre ma route en affermissant ma foi ... ce n'est pas encore complètement gagné mais ce blog et tous les commentaires qu'il suscite aide à grandir encore et toujours.
    Brigitte

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    1. C'est assez émouvant ce que tu dis avoir vu dans le regard de ton époux, de ce « quelque chose » qui venait de plus loin que lui. D'autant plus émouvant qu'il y eut ce décès brutal que tu relates.
      L'expression qui t'est venue, belle et respectable, tu en donnes plusieurs lectures qui me semblent toutes avoir pleinement leur valeur.
      Je crois comme toi que le combat à mener un sens, parce qu'il faut bien que triomphe la vie, que nous concourions à ce triomphe, parce que si la mort est une réalité, elle n'est pas vainqueur au final.

      Cet intense vécu que tu évoques, je comprends qu'il soit une lumière contre toutes les obscurités et ce qui, en apparence, semble échec et absurdité.
      Je te rejoins en cela aussi à partir de ma propre expérience de vie.

      Merci une fois encore pour la manière dont tu exprimes cette intime de toi. C'est précieux.

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  6. J'ai lu plusieurs fois et plusieurs jours ton texte et chaque fois je me suis dit avec un peu de désolation que tu parlais de quelque chose que je n'ai jamais vécu ou que j'ai oublié , que tu parlais de quelqu'un que je n'ai jamais vraiment rencontré . C'est comme si je n'y croyais pas ou plus et pourtant je ne peux pas dire que j'ai été traumatisé par quelque événement qui aurait de quoi mettre en doute le bienfait dune présence divine . C'est un peu comme si je ne me sentais pas très concernée et pourtant paradoxalement je vais donner la communion une fois par mois dans un hopital à des malades. Mais là ce n'est pas tant le service que je rends qui m'intéresse et pour lequel ma foi n'est pas assurée du tout c'est la rencontre avec ces malades qui m'intéressent et qui me parlent de leur foi. Certains me touchent beaucoup et m'enrichissent .
    Je suis plus dans l'espérance que dans la foi pour des raisons bien intéressées! Je serais trop triste d'apprendre que la vie est vraiment finie avec la mort. Parfois je me dis : qu'est ce qu'on inventerait pas ,à quoi sommes nous prêts à croire pour nous consoler de notre mortalité. ( "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier " de Stig Dagerman). Les religions tablent sur cela...Est ce pour autant les religions sont toutes mauvaises ? large débat
    Quant aux phrases qui marquent je n'oublierai jamais celle de mon père qui parlant du mariage me disait: le mariage est un commencement et non un aboutissement.

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    1. J'aime bien la parole de ton père. Elle me semble très juste. Il parlait sans doute d'expérience. Tu as maintenant la tienne en ce domaine…
      Sans vouloir la parodier, et pour répondre à ce que tu dis plus haut, je dirais volontiers :
      - la foi est un commencement et non un aboutissement. -
      C'est comme le mariage. Croire à sa valeur et sa réussite, alors qu'on ne l'a pas encore vécu… C'est plus qu'une espérance… Même si cela la comporte.

      Sans doute faut-il commencer par faire l'inventaire de « ce à quoi on croit », ( En dehors du sens de « foi » liée à un Dieu ou a une religion), c'est-à-dire ce qui a suffisamment d'importance pour soi, que cela ne peut nous laisser indifférent, et que cela nous engage de fait.
      enfin, je vois ça un peu comme ça…
      Merci, car j'aime assez comment tu dis les choses, d'une manière directe et sans te ménager...

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  7. Ton texte me touche, pour l'amour qu'il y a entre toi et ta compagne.

    :-)

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